France: la battue pour retrouver Lina n'a rien donné

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FranceLe mystère autour de la disparition de Lina reste entier

Malgré près de 400 personnes déployées pour chercher des traces de la jeune fille de 15 ans disparue depuis samedi, aucune piste n’a été découverte.

Un important déploiement qui n’a rien donné.

Un important déploiement qui n’a rien donné.

AFP

En France, «aucune piste» n’est écartée dans l’enquête sur la disparition, depuis samedi, de Lina, 15 ans, dans le département alsacien du Bas-Rhin, a indiqué, mardi, la procureure de Saverne, Aline Clérot. Lors d’une conférence de presse, elle a précisé que deux témoins avaient aperçu la jeune fille se rendant à pied, samedi, entre 11h15 et 11h30, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche depuis son domicile. Son téléphone a cessé d’émettre à 11h22.

«Nous n’écartons aucune piste», a-t-elle dit, ajoutant qu’aucune piste n’était non plus «privilégiée».

Dans le train ou à Strasbourg, les caméras n’ont pas révélé sa présence

L’adolescente devait se rendre à pied, samedi matin, de son domicile à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de là, où elle projetait de prendre le train pour Strasbourg où l’attendait son petit ami. Ce dernier ne la voyant pas descendre du train, à 12h53, a alerté la mère de Lina, qui a à son tour prévenu les forces de l’ordre en début d’après-midi. Les caméras de vidéoprotection n’ont pas révélé la présence de la jeune fille dans le train ou à la gare de Strasbourg.

Près de 400 personnes, proches, connaissances ou habitants des alentours se sont rassemblés mardi, dans la matinée, près d’un étang de pêche à la sortie du village de 250 habitants, à côté de la petite route que devait emprunter la jeune fille pour aller à la gare.

Père et mère dans la battue

Plusieurs battues ont eu lieu, depuis lundi, dans ce secteur montagneux et boisé, sans permettre de découvrir d’indices ni de traces d’accident, a précisé Aline Clérot. «Aucune activité bancaire n’a été constatée depuis sa disparition», a ajouté la procureure, indiquant qu’aucune «fugue récente ou ancienne» ne permettait «d’accréditer une disparition volontaire».

La mère – très affectée – et le père de Lina ont participé à la battue. Celle-ci était encadrée par 35 gendarmes, accompagnés d’équipes cynophiles et d’un hélicoptère. Elle a pris fin vers 13h30, les agents remerciant les volontaires et les renvoyant chez eux. Les enquêteurs vont dorénavant procéder à des dragages des nombreux points d’eau du secteur, à la recherche d’indices.

(AFP)

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