MMA: La «masterclass» d'Oezdemir au vestiaire de Gottéron

Quelques jours après avoir vaincu l'Ouzbek Bogdan Guskov par soumission, lors de l'UFC Paris 2, Volkan Oezdemir a retrouvé la Suisse et la canton de Fribourg pour un repos bien mérité. Les vacances seront courtes, pour celui qui va repartir dès le début de semaine prochaine pour la Suède, là où il s'entraîne tout au long de l'année. Et c'est un congé actif, puisqu'on l'a retrouvé vendredi matin... sur la glace de la BCF Arena.

Le poids lourd léger a fait la surprise au groupe de Christian Dubé de débarquer directement dans le vestiaire de Gottéron. Après un premier speech en français et en anglais, le combattant de MMA a ensuite suivi l'effectif des «Dragons» en salle de force. Il a même chaussé les patins quelques minutes, non sans les douleurs aux pieds qui vont avec.

«Je suis content de pouvoir voir toute ma famille et mon entourage en Suisse, s'est d'abord félicité Oezdemir. Ça me fait aussi plaisir d'être de passage à la BCF Arena. C'est un petit peu l'endroit où il faut être dans le sport fribourgeois. Le hockey, ici, est une des disciplines les plus importantes! Il y a une ferveur incroyable autour de Gottéron et je suis content de pouvoir sentir ça, cette énergie, et aussi de voir la nouvelle patinoire. C'est vraiment génial.»

Les joueurs fribourgeois - dont on sentait, pour certains, qu'ils étaient de vrais fans. Les selfies ont plu! - lui ont posé beaucoup de questions. Les Suédois sur son expérience près de Stockholm, Andrei Bykov sur le ressenti physique après un combat, Killian Mottet sur ce qu'il est possible de faire après une victoire et Julien Sprunger à propos d'à peu près tout. Comme souvent, c'est la perte de poids avant la pesée du vendredi qui a le plus fasciné les joueurs.

«C'est sympa de pouvoir sentir que l'équipe est «chaude» pour le début de saison, de pouvoir parler avec les joueurs, d’échanger et de sentir leur énergie, a-t-il encore expliqué. Il y a toujours des connexions qui se font entre les différents sports. C'est du sport de haut niveau, de la discipline, du mental, beaucoup d'entraînement, des choses dures. On se comprend. C'est deux langues différentes, mais c'est la même passion, la même force de caractère et ça se compare très facilement.»

Forcément, au sein du vestiaire, les blagues ont fusé sur qui allait éventuellement défier l’homme aux 19 victoires chez les professionnels... Mais ni Dave Sutter, ni Chris DiDomenico, pourtant réputés pour ne pas avoir froid aux yeux sur la glace, n’ont osé faire les malins.