NatationNoè Ponti loin du podium sur 100 m papillon aux Mondiaux
Le Tessinois a pris la 7e place de la finale en 51’’23, à 77 centièmes du 3e.
- par
- Brice Cheneval
En l’absence de Caeleb Dressl et Kristof Milak, le champion olympique et son dauphin dans la discipline à Tokyo, il y avait un bon coup à jouer pur Noé Ponti, ce samedi, en finale de ce 100 m papillon. Médaillé de bronze aux JO au Japon il y a deux ans puis d’argent aux Championnats d’Europe de Rome en 2022, le Tessinois de 22 ans rêvait de poursuivre sa progression dans ce qui est devenu sa spécialité à l’échelle mondiale. «Je ne me contente plus de disputer une finale. Maintenant, je cherche à ramener une médaille ou à gagner des compétitions», avait-il déclaré en janvier à 24 heures et La Tribune de Genève. Or ce ne sera pas encore pour cette année.
Le nageur de Gambarogno est passé à côté de sa finale - pour laquelle il s’était qualifié de justesse – en se classant 7e, avec un chrono modeste de 51’’23. Bien loin de son record de Suisse (50’’74). Plus inquiétant, il s’agit d’un temps inférieur à ceux établis en qualifications (51’’) puis en demi-finales (51’’17).
Dans une discipline de plus en plus relevée, l’Helvète n’a jamais pu rattraper son mauvais départ (23’’95 sur 50 mètres) bien trop lent pour rivaliser avec les meilleurs. «Les chronos que j’ai obtenus durant ces Mondiaux ne sont pas à la hauteur de ce que j’avais espéré durant le reste de la saison, reconnaît le Tessinois. C’est encore le cas en finale. Pourtant, je me sentais bien et mon approche était bonne aussi. Je ne sais pas où je me suis raté. Mon premier mouvement peut-être, mais ce n’est pas ce qui m’a coûté la demi-seconde qui me manque pour la médaille. Tout ne peut pas toujours se passer de manière parfaite dans l’eau, mais je cumule de l’expérience avec ce genre de rendez-vous.»
Et d’avouer, après en avoir parlé avec son entraîneur, qu’il s’est peut-être «trompé» dans sa préparation, que sa meilleure forme est arrivée il y a quelques semaines, un peu trop tôt. «C’est comme ça, mais tout ce qui compte c’est ce que je peux améliorer tout cela pour les prochains championnats.» Noé Ponti ne commettra pas deux fois la même erreur, ce n’est pas son genre.
La victoire est revenue à Maxime Grousset (50’’14). Le Français a devancé le Canadien Josh Liendo (50’’34) et l’Américain Dare Rose (50’’46).