Football: Yakin: «Mon agenda est plein jusqu’au Mondial»

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FootballYakin: «Mon agenda est plein jusqu’au Mondial»

Le sélectionneur revient sur le maintien de la Suisse dans l’élite de la Ligue des nations avec la victoire sur les Tchèques (2-1) et parle de l’avenir.

Daniel Visentini Saint-Gall
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Daniel Visentini Saint-Gall
À Saint-Gall, la Suisse a assuré le maintien dans l’élite de la Ligue des nations en battant difficilement la République tchèque (2-1).

À Saint-Gall, la Suisse a assuré le maintien dans l’élite de la Ligue des nations en battant difficilement la République tchèque (2-1).

AFP

Murat Yakin, si vous jetez un regard sur le parcours de la Suisse, en Ligue des nations, avec trois défaites pour commencer et trois succès pour se maintenir dans l’élite, que voyez-vous?

Difficile de comparer la première séquence et ce que nous avons vécu ces derniers jours. Nous avons commencé par trois défaites, oui. Il y avait des blessés, d’autres qui étaient fatigués après une longue saison. Il a fallu réagir et nous avons su trouver les solutions. Dans tous les cas, jouer contre de grandes équipes, comme le Portugal ou l’Espagne, nous a permis de nous confronter au haut niveau, à l’intensité nécessaire. Après, cette semaine passée ensemble a été optimale.

Pour les résultats obtenus: deux victoires, en Espagne et à Saint-Gall contre la République tchèque?

Pas que. Nous avons pu travailler au calme, avec tous les joueurs à disposition cette fois. Nous avions un objectif commun, le maintien dans l’élite de la Ligue des nations et nous l’avons atteint. Tout cela était optimal. Notamment en vue du Mondial.

On a l’impression, c’est presque une évidence, que Breel Embolo s’impose comme l’attaquant de pointe indispensable. Vrai?

Beaucoup se sont souvent demandé où il pouvait apporter le plus. En No 8, sur un côté, ou en appui d’un attaquant. On a vu ces derniers temps à Mönchengladbach et maintenant à Monaco, qu’il est à sa place en attaquant central. Sa puissance, son intensité, c’est précieux et il l’a encore montré en Espagne et à Saint-Gall.

Un mot sur Yann Sommer: encore un penalty arrêté, dans un moment clé face aux Tchèques?

Il vit pour ça, pour ces moments et c’est normal. Ce qu’il fait est extraordinaire: il en est à son cinquième penalty de suite en match sans prendre de but avec la Suisse (ndlr: deux de Ramos, deux de Jorginho et celui de Soucek ce mardi soir). C’est incroyable, oui.

Les joueurs vont rentrer dans leurs clubs et y jouer en attendant le Mondial. Et vous: quel est votre programme?

Mon agenda est plein jusqu’au Mondial. J’ai des obligations avec des sponsors. Avec des médias. Et je vais aller visiter certains joueurs. Je vais aller voir Haris Seferovic, Granit Xhaka aussi. Je vais appeler aussi plusieurs joueurs et penser au Mondial, bien sûr, dans ces semaines qui viennent et qui passeront vite.

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