France: La Première ministre Elisabeth Borne a démissionné

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FranceLa Première ministre Élisabeth Borne a démissionné

La cheffe du gouvernement français a remis sa démission au président Emmanuel Macron. Son successeur sera nommé ce mardi, Gabriel Attal faisant figure de grand favori.

Élisabeth Borne occupait le fauteuil de Première ministre depuis près de 20 mois.

Élisabeth Borne occupait le fauteuil de Première ministre depuis près de 20 mois.

AFP

En France, alors qu’un remaniement était dans l’air, la Première ministre Élisabeth Borne a remis, lundi, la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé l’Elysée. Sur X, le président l’a remerciée «de tout cœur» pour son travail «exemplaire» au «service de la nation». Élisabeth Borne et son équipe assureront les affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement.

En 20 mois passés à la tête du gouvernement, elle a notamment assumé la très impopulaire réforme des retraites et la très controversée loi sur l’immigration. Elle a estimé, lundi, qu’il était «plus que jamais nécessaire de poursuivre les réformes», dans sa lettre de démission. Son sort était en suspens ces derniers jours, beaucoup de proches du président misant sur un vaste remaniement après son départ.

L’ancienne préfète de 62 ans a été la deuxième femme à occuper le poste de Première ministre de l’histoire de la République française. Elle aura largement dépassé le mandat (dix mois et dix-huit jours) de sa prédécesseure Édith Cresson, nommée il y a plus de trente ans, en mai 1991, par François Mitterrand.

Gabriel Attal en première ligne

La nomination du nouveau Premier ministre aura lieu mardi matin, a-t-on appris lundi soir, auprès de l’entourage d’Emmanuel Macron. Le jeune ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal devrait succéder à Élisabeth Borne, a indiqué un proche de l’exécutif. À 34 ans, il deviendrait ainsi le plus jeune chef de gouvernement de la Ve République, battant le record du socialiste Laurent Fabius, nommé à 37 ans, en 1984.

Le remaniement gouvernemental à venir vise notamment à redonner du souffle au second quinquennat d’Emmanuel Macron, sans majorité absolue à l’Assemblée et englué dans les difficultés, en particulier la progression de l’extrême droite. Le président ne pourra pas se représenter en 2027.

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