US OpenCarlos Alcaraz sur la place de No 1: «Je vais aller la chercher»
À New York, l’Espagnol de 19 ans, qui a livré trois combats de haute intensité pour décrocher sa première finale du Grand Chelem face à Casper Ruud, se dit prêt physiquement et mentalement pour devenir No 1 mondial ce dimanche.
Carlos Alcaraz a livré trois combats de très haute intensité, jusqu’à la demi-finale vendredi, pour atteindre la finale de l’US Open, sa première en Grand Chelem. Mais il assure s’être très bien préparé physiquement et mentalement. L’Espagnol de 19 ans a tout d’abord battu Marin Cilic en cinq sets et 3 h 54 en 8e de finale, puis Jannik Sinner en cinq sets et 5 h 15 en quarts et Frances Tiafoe en cinq sets et 4 h 19 en demies. Un sacré marathon!
Dimanche, il affrontera le Norvégien Casper Ruud avec pour le vainqueur un premier titre du Grand Chelem et le matricule de No 1 mondial. Ses impressions lors de la conférence de presse après sa victoire face à Frances Tiafoe.
Carlos, comment vous sentez-vous physiquement après ce nouveau bras de fer?
Je me sens très bien, là maintenant! Je suis, bien sûr, un peu fatigué, mais je suis bien, très bien. Je suis tellement, tellement heureux. Je pense au garçon qui, il y a dix ans, rêvait de ce moment. Et je suis très heureux. Je suis mieux préparé que l’an dernier (abandon en quarts, ndlr). L’année dernière, je n’avais joué que trois tournois du Grand Chelem dans ma carrière en arrivant à l’US Open. Et je n’avais disputé qu’un seul match en cinq sets (au premier tour à Wimbledon, ndlr).
Et là, vous en avez joué beaucoup plus…
Oui et je suis mieux préparé mentalement et physiquement. Ces douze derniers mois, j’ai travaillé en salle de gym, sur le court. Mais je dirais que tout est dans la tête. Aujourd’hui, j’ai démontré que j’étais physiquement prêt à jouer un bon tennis malgré le nombre d’heures passées sur le court.
Comment interagissez-vous avec ce match contre Ruud avec la place de No 1 mondial en jeu?
C’est proche, et en même temps c’est lointain. C’est une finale de Grand Chelem, un match pour la place de No 1 mondial, c’est quelque chose dont je rêve depuis que je suis enfant. Pour le moment, je profite de cet instant, du fait que je vais jouer ma première finale de Grand Chelem. J’aurai le temps, ce samedi, de penser à tout ça. Mais là, maintenant, je ne m’en inquiète pas. Je me suis préparé mentalement et physiquement pour me battre pour des objectifs aussi grands que ceux de dimanche. Je n’ai pas peur de cette finale.
Il y a 19 ans, votre coach Juan Carlos Ferrero avait atteint la finale et était devenu No 1 mondial. En avez-vous parlé ensemble?
Nous en avons beaucoup parlé, oui. Il avait battu Agassi en demi-finales de l’US Open pour devenir No 1. Il m’a raconté comment il s’était préparé pour ce match. Et je vais faire pareil, je vais aller la chercher.