TennisPour vous, Roger Federer reste le meilleur joueur de l’histoire
Plus de 70% des répondants à notre sondage ont estimé que le Bâlois demeurait le No 1, malgré le 23e sacre en Grand Chelem décroché dimanche par Djokovic à Paris.
- par
- Sport-Center
Les chiffres ne font pas tout. C’est la conclusion du sondage auquel ont participé les lecteurs du matin.ch. À la question «Qui est le meilleur joueur de tennis de l’histoire?», vous êtes 71% à avoir répondu Roger Federer, 22% Novak Djokovic et 7% Rafael Nadal. 5353 personnes ont participé, soit 3801 voix pour le Bâlois, 1178 pour le Serbe et 375 pour l’Espagnol.
Depuis son triomphe à Roland-Garros, Djokovic a remporté son 23e titre en Grand Chelem, ce qu’aucun homme – le record absolu est détenu par l’Australienne Margaret Court avec 24 sacres – n’avait jamais réalisé dans l’histoire de la petite balle jaune. Pour rappel, Rafael Nadal en compte pour le moment 22, alors que Roger Federer, qui a rangé sa raquette, est resté bloqué à 20.
Le Serbe a entamé lundi sa 388e semaine en tête du classement ATP, alors que «RF» a eu cet honneur 310 fois et l’Espagnol 209. Si le Bâlois devrait conserver longtemps le record du nombre de semaines consécutives comme No 1 mondial (237), il va falloir attendre pour savoir s’il va rester le joueur le plus âgé à obtenir cet honneur (36 ans, 10 mois et 10 jours), le Serbe ayant fêté ses 36 printemps le 22 mai.
Dépasser les statistiques
De plus, Djokovic - qui détient également le record de titres en Masters 1000 – est le seul joueur à avoir triomphé au moins trois fois dans chaque Grand Chelem (10 sacres à l’Open d’Australie, 3 à Roland-Garros, 7 à Wimbledon et 3 à l’US Open). Au vu de la manière dont il a appris à gérer ses efforts pour les tournois les plus importants (un peu à la manière de Federer), le Serbe pourrait encore améliorer ses chiffres.
Mais être statistiquement le plus grand ne suffit pas pour être considéré comme le meilleur joueur de l’histoire. «Être le GOAT (ndlr: «Greatest of All Time») ne se mesure pas seulement aux nombres de victoires, mais à ton rôle sur le terrain et en dehors», a résumé Chris McSorley, ex-entraîneur de Genève-Servette HC et du HC Lugano. «Le palmarès, le nombre de victoires en Grand Chelem, ce sont des choses qu’on finit par oublier, rajoute Christian Prudhomme directeur du Tour de France. Tandis que les émotions, elles, ne s’en vont jamais.» Et celles déclenchées par «RF» sont gravées dans le cœur des Suisses.