États-UnisLe sénateur Tim Scott se retire de la course à la présidentielle
Après l’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, Tim Scott est le deuxième candidat à se retirer de la course à l’investiture républicaine.
- par
- Fabien Le Floch
Le sénateur américain Tim Scott s’est retiré dimanche soir de la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024, devenant le dernier rival en date de Donald Trump à jeter l’éponge.
Ce sénateur de Caroline du Sud, qui rêvait ouvertement de devenir le premier président républicain noir de l’histoire des États-Unis, n’a pas réussi à faire véritablement décoller sa campagne pour se hisser dans le peloton de tête des aspirants républicains.
Crédité de la sixième place à l’investiture républicaine, avec 2,5% d’appuis selon la moyenne des derniers sondages compilés par le site spécialisé RealClearPolitics, M. Scott a mis fin à sa campagne en disant que les électeurs lui avaient envoyé un message clair.
«Pas maintenant Tim»
«Je suspends ma campagne. Je crois que les électeurs, qui sont les gens les plus remarquables sur cette planète, sont clairs et me disent: ‘‘pas maintenant Tim’’», a-t-il déclaré dimanche soir à l’émission «Sunday night in America» de la chaîne Fox News.
Jouant sur sa foi chrétienne et ses valeurs conservatrices, Tim Scott avait annoncé en mai se lancer officiellement dans la campagne à l’investiture républicaine en mai dernier après avoir passé des mois à visiter des États clés pour sa campagne.
Il faisait partie des cinq candidats présents au troisième débat télévisé des républicains, mercredi dernier, où le favori Donald Trump, caracolant à 58% d’appuis dans sa propre famille politique malgré ses inculpations, a brillé une nouvelle fois par son absence.
Trump en tête des sondages
En se retirant de la campagne, Tim Scott emboîte le pas à l’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, plus important rival de Donald Trump à avoir jeté l’éponge, fin octobre. Tim Scott a affirmé dimanche soir n’avoir aucune intention à ce stade d’être un éventuel colistier pour la présidentielle du 5 novembre 2024.
«Être vice-président n’a jamais été à mon programme pour cette campagne et ce n’est certainement pas (une option, ndlr) pour le moment», a-t-il déclaré dimanche soir en refusant de soutenir un autre candidat à la présidentielle. À un an de la présidentielle, des sondages placent Donald Trump, favori de la primaire républicaine, en tête des intentions de vote dans des États clés face à l’actuel président, le démocrate Joe Biden.