AlsaceTrois personnes seront jugées pour outrage lors de la visite de Macron
Il leur est reproché d’avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers le président de la République française lors de sa visite à Sélestat, en Alsace.
Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron lors de la visite du président à Sélestat, en Alsace, a confirmé samedi à l’AFP la procureure de Colmar.
Ces trois manifestants sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, a indiqué la procureure, Catherine Sorita-Minard, confirmant en les précisant des informations du journal «L’Alsace».
Une quatrième personne avait été interpellée et placée en garde à vue mais son dossier a fait l’objet d’un classement sans suite car l’infraction était insuffisamment caractérisée.
Coupure volontaire de courant
La procureure de Colmar a, par ailleurs, été saisie de deux plaintes concernant la coupure volontaire d’électricité survenue lors de la visite du chef de l’Etat mercredi dans la commune voisine de Muttersholtz. L’Etat a porté plainte pour cette coupure qui a affecté deux communes, a indiqué samedi à l’AFP la préfecture du Bas-Rhin et Enedis a également confirmé à l’AFP avoir déposé plainte.
Cette coupure de courant était survenue lors de la visite du chef de l’Etat à l’entreprise Mathis. L’usine spécialisée dans la construction en bois s’était retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. Cette action a été revendiquée par la CGT et une enquête, menée par les gendarmes de Sélestat, est en cours.
Le maire de Muttersholtz, Patrick Barbier, a indiqué samedi à l’AFP n’avoir pas déposé plainte même s’il s’«interroge sur la méthode» revendiquée par le syndicat: «Ça n’a pas dérangé la visite présidentielle. En revanche, ça a posé des problèmes à des commerçants, la pharmacie n’a pas pu fonctionner et ça a coupé le système de relevage du lit d'une dame alitée.»