Hockey sur glace: Le HCC champion de Swiss League: «Finalement, on l’a fait!»

«C’est fantastique! On a fait une saison fantastique. On a fini premiers du championnat, puis on a gagné cette finale en quatre matches. On sait qu’au hockey, ça peut aller très vite. On a eu un peu de réussite de notre côté, mais on peut être fiers de ce qu’on a accompli. Mais la saison n’est pas finie. Si on a des ambitions contre Ajoie ou Langnau? On va tout faire pour!»

«C’est juste incroyable. On a attendu de longues années à La Chaux-de-Fonds pour gagner un titre et, finalement, on l’a fait. C’est vraiment mérité pour tout le club, pour toute l’organisation, pour tous les fans et pour la ville. Je suis super heureux et super fier de cette équipe. En tant que capitaine, soulever le trophée était vraiment quelque chose de spécial pour moi. Mon but? Je savais que Toms (ndlr: Andersons) allait me chercher sur cette situation de power-play. Cette réussite est vraiment chouette, mais je suis surtout heureux d’avoir gagné. Tout le reste n’a pas beaucoup d’importance. Je suis assez surpris d’avoir remporté cette série 4-0. Mais si on regarde chaque match séparément, on a été à chaque fois très bons, très costauds et très solides défensivement. Si le club veut monter, on fera tout pour y parvenir!»

«Je n’arrive pas encore à réaliser. On a gagné en quatre matches. Sur les 32 derniers, on n’en a perdu que deux. On est une équipe incroyable. On s’entend tous super bien, que ce soit entre les joueurs, avec le staff ou avec le conseil d’administration. C’est fantastique pour cette ville. Ces moments vont me rester. Si ça pouvait durer toute une vie, ce serait fantastique. Mon but? Je ne sais pas comment l’expliquer car j’ai loupé mon shoot dans un premier temps. Mais marquer un but en finale, c’est toujours spécial. Il est arrivé au meilleur des moments. On ne va toutefois pas se rappeler de ça, mais bien du titre décroché par La Chaux-de-Fonds en 2023. La saison n’est pas finie, mais on va d’abord profiter de fêter tous ensemble.»

«Je ne sais pas par où commencer, honnêtement. On est le 21 mars 2023 et on a un lien créé à jamais entre nous. Il y a beaucoup de fierté. Personnellement, j’étais passé à deux reprises très proche du titre avec GE Servette. Avec cette équipe, on s’est toujours un peu plus rapprochés de ce titre. Sincèrement, on ne pensait jamais finir cette finale en quatre parties. Tout a marché: notre gardien a fait les gros arrêts, nos gros bonhommes ont été les leaders attendus et les situations spéciales ont été incroyables. C’est ce qui fait le succès des bonnes équipes. Avant le match, j’ai dit à mes joueurs de continuer à jouer de la même manière. Le fait de parler de titre ne devait pas les geler. Il fallait juste prendre 20 minutes par 20 minutes et être la meilleure équipe au terme de chaque tiers. Les bonnes équipes trouvent toujours un moyen de s’imposer. C’est finalement ce qu’on a réussi à faire. La suite? Laissez-moi d’abord faire la fête! Mais on va gérer la pause comme on a géré les deux dernières (ndlr: après les quarts de finale et les demies). Si j’ai prouvé ma valeur en tant qu’entraîneur principal? C’est à vous de juger. J’ai fait mon job du mieux que je pouvais faire. J’ai dit dès le début que j’allais entraîner mes gars comme une équipe de National League. Je leur ai dit qu’il y avait des exigences et que c’était à eux d’entrer là-dedans. Si c’était trop, ils avaient la possibilité de me le dire. Personne n’est jamais venu dans mon bureau…»

«C’est exceptionnel, c’est magique. Ce sont des moments qu’on ne vit qu’une fois dans une vie. Ça fait 13 ans que je suis au club et que je me bats pour décrocher ce titre. Aujourd’hui, je n’ai pas les mots pour décrire ce que je ressens. On est en communion avec ce public. Il faut profiter de ces instants exceptionnels. On ne s’attendait pas à gagner 4-0 cette finale, mais je pense qu’on a démontré au cours de tous ces matches qu’on était les plus solides lors des moments-clés. C’est ce qui a fait la différence. Lors de cet acte IV, on ne voulait pas qu’Olten puisse espérer quoi que ce soit. On a encore pu compter sur notre box-play et sur notre power-play, comme durant tous ces play-off.»

«J’ai joué quelques finales durant ma carrière, mais je les avais toutes perdues. C’est super d’enfin faire partie de l’équipe gagnante. C’est vraiment énorme. Après avoir été aussi proche aussi souvent, c’est spécial d’enfin gagner. Surtout avec ce groupe, qui s’est entraîné et qui a joué si dur durant toute l’année. Je suis revenu (ndlr: de blessure) en décembre, mais les gars faisaient déjà du super job. Faire partie de cette équipe est quelque chose de spécial. On méritait de gagner, mais gagner 4-0, c’est vraiment incroyable. Tout le monde dans cette équipe est le MVP. On ne gagne pas un titre tout seul, mais en équipe. L’amour que me porte le public signifie énormément pour moi. J’aime ce public en retour. On a les meilleurs fans de la Ligue, et de loin. Je n’ai jamais joué devant des fans aussi incroyables. Ce titre signifie énormément pour moi, pour les fans et pour la ville. C’est vraiment super.»

«Gagner ce titre 27 ans après mon père (ndlr: Daniel, vainqueur en 1996) va certainement faire très plaisir à ma grand-maman. Personnellement, je n’y pense pas encore. C’est surtout beau pour la ville de La Chaux-de-Fonds. Je sais qu’il y avait eu de grandes festivités en 1996. La ville attendait d’en revivre depuis 27 ans. On a fait quelque chose de grand. C’est génial. Cette joie collective? C’est la raison pour laquelle on fait du hockey ici à La Chaux-de-Fonds. On a la chance d’être le seul club de la ville. Tout le monde est derrière nous. Remercier le public avec un titre, je crois que c’est la plus belle des façons. On y est parvenu, c’est génial. Cette communion avec le public est fantastique. Nos fans sont vraiment géniaux. Ça fait 10 ans que je suis là et ça fait 10 ans qu’il sont top. Ils ont enfin une raison de sourire. La suite? On a un mojo dans l’équipe: chaque match, on rentre dedans pour le gagner. Donc sur un malentendu, ça peut marcher!»

«J’ai vécu cette partie de manière très intense. C’était de la folie. Quand je suis arrivé, je me suis dit que ce serait un match comme un autre. Mais plus les minutes passaient, plus la pression montait. C’était incroyable. En gagnant cette finale 4-0, on a déjoué tous les pronostics. Tous les spécialistes du hockey voyaient une finale serrée. Elle l’a clairement été et Olten a été un adversaire valeureux. Mais, dans les moments-clés, on a su faire le petit truc supplémentaire, avoir le brin de chance de plus et faire preuve de réalisme dans les situations spéciales. Tout ça mis bout à bout, ça a fait la différence. Si ce sont mes plus belles émotions? Je suis dans ma troisième année de présidence. J’ai commencé avec la misère en raison du Covid. La deuxième année a aussi été marquée, en partie, par la pandémie. Quelque part, ça ne fait qu’une année et demi que je suis à la présidence dans des conditions normales. Je ne m’attendais pas à ce que ça aille aussi vite. On avait mis en place une stratégie sur plusieurs années. C’est la preuve qu’en sport, on ne peut rien planifier. Des fois, on aimerait planifier une ascension et elle ne vient jamais. Et là, un titre nous tombe dessus. C’est la magie du sport. La série contre Ajoie ou Langnau sera clairement un bonus pour nous, mais on va la jouer à fond. On est des compétiteurs, alors pourquoi ne pas la gagner maintenant qu’on est lancés? Si ce titre est celui de quelqu’un en particulier? Non, on est avant tout un groupe. Mais j’ai une pensée pour Loïc (ndlr: Burkhalter). C’est un enfant du cru, un homme à qui on doit beaucoup. Il est humble et se met en retrait, mais une grande partie de cette victoire lui revient. L’équipe qui était sur la glace, c’est Loïc qui l’a construite. Quant à Louis Matte, certaines personnes étaient sceptiques car il a longtemps été entraîneur-adjoint. Il a amené la preuve qu’il pouvait aussi parfaitement être entraîneur principal.»