États-UnisSept personnes fauchées et tuées par un véhicule fou au Texas
La voiture «a écrasé plusieurs personnes qui attendaient à un arrêt de bus», devant un centre de migrants. L’enquête devra déterminer s’il s’agissait d’un accident ou d’un acte délibéré.
Sept personnes sont mortes et plusieurs autres ont été blessées dimanche matin au Texas lorsqu’un véhicule les a percutées devant un centre accueillant des migrants, a indiqué la police.
Conducteur interpellé
La voiture «a écrasé plusieurs personnes qui attendaient à un arrêt de bus», a déclaré Martin Sandoval, porte-parole de la police de Brownsville, à une chaîne de télévision locale. Sept personnes ont été tuées, le conducteur du véhicule a été interpellé et est en train de recevoir des soins, a-t-il ajouté.
Il va être poursuivi pour conduite dangereuse, mais il pourrait être visé par d’autres chefs d’inculpation dans la journée, selon Martin Sandoval. L’enquête va déterminer s’il s’agissait d’un accident ou d’un acte délibéré, a précisé le responsable. Selon des témoignages, il semble «que la voiture ait perdu son contrôle. Maintenant, s’agit-il d’un accident ou était-ce intentionnel, cela fait encore l’objet d’une enquête», a-t-il affirmé.
L’une des personnes qui se trouvait sur place à Brownsville a raconté à l’AFP que tout s’était produit en l’espace «de quelques instants». «Ça s’est passé soudainement. Une dame est passée en voiture et nous a dit de nous écarter, et on s’est écartés. C’était une affaire de quelques instants. L’assassin arrivait en voiture en nous pointant, en nous insultant», a affirmé Luis Herrera, un Vénézuélien de 36 ans blessé au bras. D’après lui, le conducteur a accéléré en approchant.
«Titre 42»
La nouvelle intervient au moment où les autorités se préparent à la levée, jeudi, d’une mesure sanitaire permettant d’expulser sans délai les migrants, le «Titre 42». Son expiration fait craindre aux autorités un pic d’entrées illégales aux États-Unis. Le centre pour personnes sans-abri devant lequel l’événement s’est produit accueille en ce moment des migrants en raison de «l’afflux actuel», selon Martin Sandoval.