Football – Le Servettien Nicolas Vouilloz dans les 100 meilleurs jeunes d’Europe

Dans sa dernière lettre, l’Observatoire football du Centre international d’étude du sport (CIES) recense les 100 meilleurs joueurs de moins de 21 ans les plus performants de 32 ligues européennes.

L’étude ne mentionne pas seulement le poste de chacun de ces 100 joueurs, mais aussi le rôle joué au sein de l’équipe à partir de quinze catégories de profils techniques. Ces derniers ont été bâtis sur la base de onze indicateurs de jeu, couvrant huit domaines: la défense aérienne, la défense au sol, la récupération, la distribution, la percussion, la mise en danger, l’attaque aérienne et la finition.

Le milieu de terrain d’Arsenal, Bukayo Saka, arrive en tête de ce classement, devant les attaquants Mason Greenwood (Manchester United) et Patrick Wimmer (Arminia Bielefeld).

Deux Suisses figurent dans ce Top-100 continental: le défenseur central servettien Nicolas Vouilloz, défini comme un «bloqueur sol-air», et le milieu défensif de Young Boys, Fabian Rieder, que l’on décrit comme un «tireur créateur».

Nicolas Vouilloz, qu’est-ce que cela vous fait de voir votre nom dans la liste des 100 meilleurs jeunes joueurs d’Europe?

C’est évidemment quelque chose de plutôt gratifiant, d’autant qu’il y a de grands noms dans cette liste. Je n’étais pas au courant de l’établissement de ce classement, mais j’ai vu que cela commençait à tourner sur les réseaux sociaux. Alors oui, j’en suis content, mais cela ne fait pas tout…

C’est-à-dire…

Eh bien, une statistique ne fait pas le footballeur, ni sa carrière. Ce qui compte, c’est ce que le joueur apporte sur le terrain. Évidemment, plus tu joues et plus tu performes, plus tu as de chances d’avoir de bonnes statistiques. Mais ces dernières ne font pas tout.

Vous êtes présenté comme un «bloqueur sol-air». C’est un terme qui vous convient?

En tant qu’arrière central, il est évident que mon premier rôle, c’est de défendre, donc de bloquer les actions adverses et de remporter mes duels.

Ce qui ne vous empêche pas de parfois monter…

En effet. On fait le maximum, notamment sur les balles arrêtées. On sait que les arrières centraux peuvent être dangereux dans les seize mètres adverses. Mais, encore une fois, cela passe après le boulot défensif.