Formule 1: Daniel Ricciardo: main gauche cassée

C’est Oscar Piastri, sur McLaren, qui est sorti de route au virage Hugenholtz, le virage 3 du circuit de Zandvoort, fortement relevé. Une simple erreur du jeune Australien qui a coûté cher à son aîné, Daniel Ricciardo.

Revenu à la compétition il y a trois courses, en Hongrie, le pilote Alpha Tauri a vu la McLaren trop tard, et n’a pu que se précipiter dans les barrières de Tepco (les protections en plastique remplies d’eau) pour l’éviter. Sa voiture a tapé violemment, il semble que le volant de sa voiture ait brusquement tourné, et Daniel Ricciardo s’est immédiatement plaint de douleurs au poignet gauche.

De retour à son stand, il a été envoyé à l’hôpital d’Haarlem, tout proche du circuit, où une radiographie aux rayons X a démontré que le métacarpe de sa main gauche était cassé. Il ne peut donc plus piloter.

Vendredi soir, l’écurie Alpha Tauri a donc annoncé qu’il serait remplacé ce week-end par son troisième pilote, Liam Lawson. Le Néo-zélandais a terminé troisième du championnat de Formule 2, l’an dernier, et il est actuellement classé deuxième du championnat japonais de Super Formula (au sein duquel avait couru Pierre Gasly par le passé).

Remplacer Daniel Ricciardo au pied levé ne sera pas facile pour Liam Lawson, qui n’a pas encore pu tourner sur l’Alpha Tauri cette année.

La semaine dernière, Max Verstappen a donné une interview au quotidien d’Amsterdam, le Telegraaf, au cours de laquelle il a laissé entendre que le mode de vie de la Formule 1, avec ses courses trop nombreuses, commençait à l’ennuyer! «On va me dire que je gagne et que je m’amuse, admet-il. C’est vrai. Mais à un moment, il faut se demander si cela en vaut toujours la peine vu le temps que j’y consacre.»

Le champion du monde se plaint notamment du passage à 24 Grands Prix prévus l’an prochain, ainsi, surtout, que d’un mois perdu en opérations de marketing, pour son écurie, ainsi que son contrat le prévoit.

Difficile de demander à Red Bull de réduire ces journées de promotion, qui permettent à l’équipe de faire rencontrer son pilote à ses clients, comme le pratiquent toutes les écuries.

Voilà des mois que ça dure. Le jeudi du Grand Prix de Monaco, en mai dernier, Lewis Hamilton avait prévenu que l’écurie Mercedes et lui «étaient sur le point d’avoir un contrat prêt». Toto Wolff, le patron de l’équipe, et le septuple champion du monde devaient se rencontrer 10 jours pus tard, le lundi suivant le Grand Prix d’Espagne.

Rencontre il y a eu, mais point de signature. En Angleterre, début juillet, Toto Wolff expliquait que les deux parties étaient tombées d’accord sur le montant, que ce n’était plus un sujet.

Et en Hongrie, Toto Wolff précisait que la signature écrite n’avait pas encore été posée sur le papier, mais que les deux parties «avaient signé émotionnellement».

Et nous voilà fin août, en Hollande… et ce n’est toujours pas réglé. Jeudi, Lewis Hamilton a répété que la confiance régnait avec Mercedes, que ce n’était qu’une question de détails.

Des détails qui n’en sont peut-être pas tant que ça, finalement, puisqu’ils retardent une affaire qui aurait dû être terminée en mai…

La première nouvelle de la reprise de la F1, après un mois de vacances, a été la confirmation par l’écurie Haas du maintien de ses deux pilotes actuels, Kevin Magnussen et Nicol Hülkenberg.

Le Danois disputera ainsi sa septième saison au sein de la petite écurie américaine. «Incroyable comme le temps passe, philosophait-il jeudi dans le paddock. Mais je m’amuse toujours. Alors je continue. »