Les gendarmes tirent sur un homme armé d’une barre de fer

Publié

FranceLes gendarmes tirent sur un homme armé d’une barre de fer

Dans le Vaucluse, un homme menaçant qui a crié «Allah Akbar» a été grièvement blessé.

Les gendarmes ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur un homme décrit comme armé et très agressif.

Les gendarmes ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur un homme décrit comme armé et très agressif.

Facebook/gendarmerie

Un homme a été gravement blessé par balles dimanche après-midi dans la commune de Mornas, près d’Orange (Vaucluse), par des gendarmes après les avoir menacés, a-t-on appris de sources proches de l’enquête et de la gendarmerie.

Cet homme se serait précipité vers des gendarmes qui s’approchaient pour un contrôle, brandissant une barre en fer, un couteau et criant «Allah Akbar», a expliqué à l’AFP une source proche de l’enquête.

«En dépit des injonctions, il s’avance vivement vers eux et sa détermination très agressive, contraint les gendarmes à ouvrir le feu à plusieurs reprises», a indiqué la gendarmerie de son côté.

L’identité de cet homme, hospitalisé dans un état grave, n’est pour l’heure pas établie, a précisé à l’AFP une autre source proche de l’enquête.

Lien avec un accident de bus?

Ces faits se sont produits au lendemain d’un accident de bus sur l’autoroute A7 sur cette même commune de Mornas, provoqué par l’un des passagers qui «a voulu s’emparer du volant», a ajouté cette source.

À ce stade des investigations, il n’est pas possible d’établir formellement un lien entre l’accident de bus, qui a fait 14 blessés légers selon les pompiers, et la personne blessée par les gendarmes dimanche.

Le parquet de Carpentras a de son côté ouvert trois enquêtes, l’une concernant l’accident de bus pour blessures involontaires par conducteur, une autre pour les violences sur les gendarmes et une dernière pour violences par dépositaires de l’autorité publique, a indiqué à l’AFP l’une des sources proches de l’enquête.

Les investigations sont confiées à la brigade de recherches d’Orange et la section de recherches de Nîmes.

(AFP)

Ton opinion