FootballNyon remonte sur le podium
En l’emportant contre Vaduz, le club de Colovray a récupéré sa 3e place. Le seul but a été inscrit par un défenseur qui n’aurait pas dû jouer.
- par
- Nicolas Jacquier Nyon
Une semaine après un aller-retour à blanc en Valais où son match contre Sion avait dû être renvoyé en raison de la neige, Nyon retrouvait ce vendredi son chez-soi de Colovray. L’occasion pour lui de remonter sur le podium en cas de résultat positif. Avec déjà 20 points engrangés au coup d’envoi, le néo-promu avait fait mieux que surprendre, réalisant jusque-là sa meilleure saison en Challenge League. Soit tout l’inverse d’un FC Vaduz signant pour l’instant l’un de ses pires exercices.
Après avoir signé un exploit renversant à domicile contre Thoune (3-2), les Stadistes ont confirmé l’excellente passe dans laquelle ils se trouvent en s’offrant une victoire «internationale» en disposant du visiteur liechtensteinois. Une victoire qui leur permet de récupérer la 3e place en attendant le verdict des affiches dominicales.
Strobach décisif
Face à l’arbre majestueusement décoré de l’UEFA, les choses n’ont pas traîné. Le remplaçant Strobach n’aurait normalement pas dû jouer mais c’est lui pourtant, en relayant in-extremis Busset, blessé à l’échauffement, qui exploitait d’une tête inspirée un corner de Fouley (4e).
Au cours d’une première période qu’il devait joyeusement dominer, Nyon allait déjà se créer une kyrielle d’occasions toutes plus immenses les unes que les autres. L’ennui, c’est qu’il devait n’en transformer aucune - à l’image de cette reprise de Sow flirtant avec le poteau (19e). Il fallait même un réflexe de son gardien devant Fehr (43e) pour préserver ce mince avantage ne reflétant pas alors le scénario de la soirée.
Dès la reprise, les Vaudois offraient un autre registre, celui de la résistance active. Pourtant diminué par… 11 absences, Vaduz se fit plus entreprenant. Juste après que Gomis eut raté l’immanquable, Omeragic sauvait les siens en stoppant net un penalty de Golliard qu’il avait lui-même provoqué (64e). Nyon continua de reculer, de souffrir tout en galvaudant en contre des ballons de 2-0 que ses attaquants manquèrent avec une agacante application.
Mais alors qu’ils avaient si souvent craqué dans les ultimes secondes cette saison, les Stadistes allaient cette fois tenir bon jusqu’au coup de sifflet libérateur. Ils ne pouvaient pas mieux préparer leur déplacement de mardi à Sion.