Coupe du monde: Embolo: «Si on enlève les gardiens portugais, ce sera plus facile. Un peu…»

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Qatar 2022Embolo: «Si on enlève les gardiens portugais, ce sera plus facile. Un peu…»

Le buteur a répondu par la boutade à une question amusante. Mais les choses sérieuses du Portugal-Suisse ont aussi été abordées.

Daniel Visentini Doha
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Daniel Visentini Doha
A l’image de son buteur Breel Embolo, la Suisse semble sereine.

A l’image de son buteur Breel Embolo, la Suisse semble sereine. 

AFP

Ce mardi soir, grand moment pour le football suisse attendu. Un huitième de finale, un de plus dans un Mondial après ceux de 1994, 2006, 2014 et 2018. Et si c’était le bon? Si la Suisse, cette fois, passait en quart de finale après avoir battu le Portugal ce mardi soir (20h)?

De ce bonheur possible, Breel Embolo a parlé. «Nous y sommes prêts, explique-t-il. Nous sommes préparés pour cela. Nous sommes prêts tactiquement, physiquement et sur le plan de la solidarité aussi.»

Il va falloir maintenant mettre tout cela en place, sur le terrain. Et en face, il y a le Portugal. Ses stars. Et sa génération exceptionnelle. Un journaliste portugais en a profité pour interpeller Murat Yakin et Embolo, avec une question amusante. En substance: qui enlèveriez-vous du terrain chez les Portugais pour vous rendre la tâche plus simple? Yakin a souri, avant de botter en touche: «joker», a-t-il rigolé. Breel Embolo, lui, a joué le jeu. Avec humour.

«Si on enlève les gardiens portugais, ce sera plus facile. Un peu…», a-t-il lancé. Moment drôle. A l’image de son buteur, la Suisse semble sereine. Mais elle ne prend bien sûr pas le moment à la légère. Murat Yakin mesure toute l’importance du match et le défi qui va avec: prendre le meilleur sur le Portugal.

La surprise Zakaria?

«Je sais tout cela, ce que cela pourrait signifier pour le football suisse, souffle-t-il. Mais je me concentre sur le match, pas sur sa portée. Nous sommes là pour aller loin, oui, pour continuer d’écrire l’histoire. Mais je préfère toujours regarder devant. On verra après, si cela signifie quelque chose et quoi.»

«Être en 8e de finale, c’est bien. Mais on ne veut pas s’en contenter.»

Murat Yakin, sélectionneur suisse

Le plan de match? Yakin n’a pas dévoilé de secrets. Il a déjà son idée en tête, il ne la partage pas, bien sûr. «Disons que nous savons à quoi nous attendre, avec des Portugais qui peuvent aller très vite dans les phases de transition, explique le sélectionneur. Nous avons nos qualités propres et nous pouvons nous aussi nous montrer dominants et courageux. Il va falloir faire le bon mélange de toutes nos qualités, défensives, offensives et dans le jeu de rupture. Être en 8e de finale, c’est bien. Mais on ne veut pas s’en contenter.»

Denis Zakaria, auteur d’une entrée très remarquée contre la Serbie pour son efficacité, pourrait-il être la surprise du chef? «Après un début de saison compliqué pour lui, il y a eu des questionnements autour du rythme nécessaire, dit Yakin. Nous avons parlé ensemble. C’est vrai que contre la Serbie, il a montré tout ce qu’il pouvait apporter. Nous faisons tout ce qu’il faut pour qu’il puisse le faire sur 90 minutes…»

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