Football: A l’Euro M21, l’Italie craint une alliance franco-suisse

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FootballÀ l’Euro M21, l’Italie craint une alliance franco-suisse

Le Suisse – France de mercredi pourrait qualifier les deux équipes pour les quarts du tournoi en cas de victoire fleuve helvétique. La presse italienne n’est pas tranquille.

Florian Vaney Cluj
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Florian Vaney Cluj
Le talentueux milieu italien Sandro Tonali devra mener les M21 à la victoire mercredi face à la Norvège. Et encore, ça pourrait ne pas suffire.

Le talentueux milieu italien Sandro Tonali devra mener les M21 à la victoire mercredi face à la Norvège. Et encore, ça pourrait ne pas suffire.

AFP

La Suisse M21 n’a pas échappé à l’amer goût de l’échec dimanche soir. Elle s’est décarcassée comme jamais pour rattraper une première mi-temps indigeste, a marqué deux fois, fait tant et plus craindre le pire à l’Italie, avant de tout de même finir coiffée au poteau (3-2). Sauf que lundi en se réveillant, elle a peut-être compris qu’elle avait été un peu trop dure envers elle-même, qu’elle s’en voulait à tort. Kastriot Imeri ajoutera bien une couche de regrets au tableau: «On était venus pour tout gagner», dira le déjà double buteur genevois. Mais en Italie au même moment, on comprenait que l’opération de dimanche n’était peut-être pas si avantageuse que ça.

En marquant deux fois, quand bien même cela ne lui a pas apporté le moindre point supplémentaire, l’équipe nationale a peut-être fait basculer son destin. Il existe plus d’une dizaine de scénarios avant l’ultime journée du groupe, qu’on ne va pas tous passer en revue (voir image ci-dessous). En revanche, parmi tous ceux-ci, l’un fait d'ores et déjà craindre le pire à l’Italie.

UEFA

La peur du «biscuit»

Parce que malgré leur succès face à la Suisse, les Italiens, qui affrontent la Norvège mercredi, ne possèdent pas leur destin entre les mains. Un cas de figure les élimine à coup sûr: si Suisse-France se termine sur un score de 3-2, 4-3, 5-4, et ainsi de suite… Les probabilités d’un tel final se veulent minimes, mais elles existent. Ce qui ne manque pas de faire s’arracher les cheveux à une partie de la presse italienne.

Le mot qui revient continuellement à la bouche des médias transalpins depuis hier, c’est «biscotto». Le biscuit, traduisant les soupçons d’un match arrangé. «L’étonnement est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. C’est déjà arrivé», résume la Gazzetta. Il Veggente emploie la même expression, tout en rappelant «le vol contre la France: un match marqué par au moins trois bourdes sensationnelles de l’arbitre qui n’a pas permis à l’Italie d’égaliser». En omettant les deux penalties manifestes qui n’ont pas été accordés à la Suisse en seconde période dimanche.

Oui, le climat se tend. Voilà l’Euro M21 entré de plein fouet dans une nouvelle dimension.

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