Besançon (F) - Un ex-candidat d’extrême droite avoue avoir tagué des mosquées

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Besançon (F)Un ex-candidat d’extrême droite avoue avoir tagué des mosquées

En novembre dernier, trois mosquées avaient été souillées dans la région de Besançon et Pontarlier, dans le département français du Doubs. Un ancien membre du Rassemblement national a reconnu les faits.

En France, un homme, ancien candidat du Rassemblement national (RN, extrême droite) aux élections départementales du Doubs, a reconnu avoir tagué, en novembre, des croix de Lorraine sur trois mosquées du département et a été placé sous contrôle judiciaire avant son procès, en février, a indiqué, jeudi, le procureur de la République de Besançon.

Travailleur frontalier, l’homme de 23 ans a été déféré, mercredi, devant le parquet de Besançon et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 9 février, devant le Tribunal correctionnel de la cité bisontine, a indiqué Etienne Manteaux. «Il a reconnu les faits», c’est-à-dire avoir inscrit des croix de Lorraine sur ces mosquées situées à Montlebon, Pontarlier et Besançon, en novembre 2021, a poursuivi le procureur.

Selon Étienne Manteaux, il a expliqué estimer que «la religion musulmane n’est pas compatible avec les valeurs de la France» et que «les mosquées, c’est pas la France».

Le Rassemblement national, «trop laxiste»

Le suspect, chez qui un exemplaire de «Mein Kampf» a été retrouvé, mais qui assure «ne pas adhérer aux idées» de Hitler, a affirmé avoir dessiné une croix de Lorraine, symbole historique de la Résistance et du gaullisme, «pour montrer que la France est un pays fort», selon le procureur. Candidat perdant du RN aux élections départementales dans le canton de la Cluse-et-Mijoux, il a quitté, fin 2021, le parti, qu’il jugeait «trop laxiste».

Il a déjà été condamné à trois reprises en France et en Suisse, notamment pour port d’armes et violences conjugales.

(AFP)

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