Basketball: Swiss Basket se sépare de son meilleur arbitre

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BasketballSwiss Basket se sépare de son meilleur arbitre

Swiss Basketball informe lundi que Sébastien Clivaz, considéré comme le meilleur arbitre du pays, ne sifflera plus sur les parquets de SB League.

Jérémy Santallo
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Jérémy Santallo
Sébastien Clivaz

Sébastien Clivaz

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On peut donc être arbitre dans la plus grande compétition européenne – l’Euroleague – depuis plusieurs années mais persona non grata en Suisse: le Fribourgeois Sébastien Clivaz, qui fut un temps un employé de la fédération et responsable des arbitres, ne travaillera plus pour Swiss Basketball dans le futur, selon un communiqué diffusé lundi.

«Indépendamment des qualités techniques d’arbitre reconnues de M. Clivaz, Swiss Basketball a dû se résoudre à cette décision pour garantir le bon fonctionnement du département de l’arbitrage, peut-on lire sur le site de la fédération. Cette décision a été prise après de nombreux échanges avec les personnes concernées et après une procédure de médiation visant à faire accepter des règles de conduite et de comportement, ce que M. Clivaz a refusé, à notre regret.»

Contacté lundi, Sébastien Clivaz conteste formellement les mots employés dans le communiqué. «Comme écrit à Swiss Basketball, cette convention, je voulais la signer et aller de l’avant. Mais comme elle avait été écrite avant notre rendez-vous, je voulais qu’elle soit modifiée pour signature à la suite de cette séance de médiation que j’ai demandée, précise-t-il. Actuellement, je ne veux pas en dire plus. Mais maintenant que Swiss Basket a coupé mon contrat, je vais pouvoir m’exprimer sur ce qui se passe depuis de nombreuses années.»

Joint plus tard dans la journée, Erik Lehmann, secrétaire général de la fédération, n’a pas voulu entrer dans des considérations techniques. «Tout est dit dans le communiqué, a-t-il expliqué. C’est triste, je regrette que l’on en soit arrivé là. Ce n’est pas une décision qui a été prise de gaieté de cœur avec le conseil d’administration. Mais c’était devenu inévitable, on ne pouvait plus travailler ensemble. Le risque de dysfonctionnement au sein du département arbitrage était trop grand.»

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