Famille Berlusconi: Vivres coupés pour les jeunes femmes des soirées «bunga-bunga»

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Famille BerlusconiVivres coupés pour les jeunes femmes des soirées «bunga-bunga»

Vingt jeunes femmes qui participaient aux soirées de Silvio Berlusconi ont reçu 2500 euros par mois et certaines étaient logées. Après le décès de l’ex-Premier ministre italien, sa famille a tout stoppé.

Depuis plus d’une dizaine d’années, 20 jeunes femmes recevaient un chèque mensuel de 2500 euros et certaines occupaient des appartements appartenant à l’empire immobilier de Silvio Berlusconi.

Depuis plus d’une dizaine d’années, 20 jeunes femmes recevaient un chèque mensuel de 2500 euros et certaines occupaient des appartements appartenant à l’empire immobilier de Silvio Berlusconi.

REUTERS

Silvio Berlusconi couvrait d’or des jeunes femmes ayant participé à ses soirées licencieuses, mais après sa mort, en juin, ses héritiers ont décidé de leur couper les vivres, a révélé, vendredi, le quotidien «Corriere della Sera».

Depuis plus d’une dizaine d’années, 20 jeunes femmes recevaient un chèque mensuel de 2500 euros et certaines occupaient des appartements appartenant à l’empire immobilier de l’ancien chef du gouvernement italien, décédé en juin, à l’âge de 86 ans.

Selon Silvio Berlusconi, ces libéralités étaient destinées à les dédommager de l’atteinte à leur réputation, causée par leur comparution dans les procès du milliardaire liés aux soirées «bunga-bunga» qu’il organisait dans ses résidences. Or la famille Berlusconi a décidé d’interrompre les versements et de déloger les jeunes femmes désormais indésirables, affirme le journal. Contacté par l’AFP, un des avocats de Silvio Berlusconi, Federico Ceccano, n’a pas souhaité commenter.

Longue histoire judiciaire

Silvio Berlusconi a été sous procès pendant six ans, accusé d’avoir corrompu les intéressées pour mentir sur la nature de leur présence et de leurs prestations lors de ses sulfureuses soirées, avant d’être acquitté définitivement en février.

Cet acquittement est l’aboutissement d’une longue histoire judiciaire lancée en 2010, quand Silvio Berlusconi, alors à la tête du gouvernement, a été accusé d’abus de pouvoir en protégeant une jeune danseuse de night-club marocaine, Karima El-Mahroug.

La jeune femme, connue sous son nom d’artiste de Ruby, avait été interpellée pour un larcin, mais Silvio Berlusconi était intervenu pour la faire libérer, affirmant de façon mensongère qu’elle était la nièce d’Hosni Moubarak, à l’époque président de l’Égypte.

L’année d’après, Silvio Berlusconi a été accusé d’avoir payé Ruby, qui, en 2010, avait 17 ans, pour des rapports sexuels. Condamné en première instance, en 2013, à sept ans de prison, il a été définitivement acquitté dans ce volet en mars 2015, par la Cour de cassation.

(AFP)

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