Bolsonaro relaxé dans une affaire liée à sa campagne électorale

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BrésilBolsonaro relaxé dans une affaire liée à sa campagne électorale

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro était accusé d’abus de pouvoir, après un discours en 2022. Un tribunal vient de le relaxer, mercredi.

Jair Bolsonaro reste privé d’une candidature à la présidentielle de 2026.

Jair Bolsonaro reste privé d’une candidature à la présidentielle de 2026.

AFP

Le Tribunal suprême électoral a relaxé, mardi, l’ex-président Jair Bolsonaro qui était poursuivi pour abus de pouvoir politique pour avoir prononcé un discours électoral depuis le siège de la présidence brésilienne pendant la campagne présidentielle en 2022.

Jair Bolsonaro, 68 ans, était accusé d’avoir transmis en direct sur ses réseaux sociaux un discours électoral, depuis le palais présidentiel. Les sept juges du TSE ont estimé qu’«il n’a pas été prouvé que la transmission a eu lieu au sein du palais du Planalto, ni que les services d’un interprète en langue des signes payés par l'État ont été utilisés», a indiqué le tribunal sur son site Internet.

Le tribunal a également relaxé le candidat à la vice-présidence de Jair Bolsonaro, Walter Braga Netto, lui aussi poursuivi pour «abus de pouvoir politique» et de «conduite illégale pendant la campagne».

Election perdue

Le leader d’extrême droite reste toutefois privé d’une candidature à la présidentielle de 2026 pour s’être livré à de la désinformation sur le vote électronique et avoir suggéré l’intervention de l’armée face à une éventuelle défaillance du système, l’an dernier.

Jair Bolsonaro a perdu de justesse l’élection d’octobre 2022 face au président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva (49,1% des voix contre 50,9%). L’ex-président brésilien est également visé par cinq enquêtes devant la Cour suprême, qui pourraient lui valoir des peines de prison.

Mardi, une commission du Congrès a recommandé que Jair Bolsonaro soit inculpé de tentative de «coup d’État», à l’issue de son enquête sur les émeutiers bolsonaristes qui avaient saccagé les lieux de pouvoir à Brasilia, le 8 janvier. Il appartiendra au bureau du procureur général de décider d’inculper ou non l’ex-président.

(AFP)

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