Hockey sur glace: Surprenante défaite de «El Nino» et de Winnipeg contre Montréal

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Hockey sur glaceSurprenante défaite de «El Nino» et de Winnipeg contre Montréal

Malgré la différence de standing entre les deux équipes, les Jets de Nino Niederreiter ont craqué en prolongation contre le Canadien (2-3 ap).

Emmanuel Favre
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Emmanuel Favre
Photo d’illustration des joueurs des Jets de Winnipeg.

Photo d’illustration des joueurs des Jets de Winnipeg.

USA TODAY Sports via Reuters Con

Unique Suisse titularisé dans la nuit de lundi à mardi dans le championnat de NHL, où cinq matches de saison régulière étaient présentés, Nino Niederreiter (31 ans) a enregistré une surprenante défaite avec son équipe de Winnipeg.

Dans leur Canada Life Centre, les Jets se sont en effet effacés devant le Canadien de Montréal qui a mis la gomme dans le temps supplémentaire (2-3 ap) malgré le fossé qui séparait les deux escouades canadiennes avant que MM. Garrett Rank et Brandon Blandina ne libèrent la première rondelle. A cet instant-là, au classement général de la ligue professionnelle nord-américaine constituée de 32 organisations, l’équipe dirigée par le vétéran Rick Bowness pointait au 7e rang avec une collecte de 39 points alors que celle entraînée par le presque junior Martin Saint-Louis transpirait à la 21e place avec 30 unités au compteur.

Le roi Barron

Malgré un soubresaut qui lui a permis de gommer un passif de deux buts pour revenir à 2-2 à sept minutes du coup de klaxon, Winnipeg a cédé dans la prolongation alors que les Habs patinaient en avantage numérique. Le défenseur néo-écossais Justin Barron a offert le point supplémentaire au tricolore après 69 secondes en mettant fin à la soirée de travail du portier américain Connor Hellebuyck et en renvoyant les 13’363 spectateurs dans les rues venteuses de la glaciale ville manitobaine.

«El Nino» se prend le puck

Nino Niederreiter, lui, n’a pas influencé la météo de la rencontre. L’ailier droit grison, qui a dû retraiter au vestiaire pendant quelques minutes après avoir été atteint par le puck suite à un tir de l’un de ses coéquipiers, a conservé un différentiel neutre lors des 14 minutes passées sur l’aire de jeu. Ses trois tirs cadrés ont été aisément captés ou détournés par le rempart néo-brunswickois Jake Allen. 

Un manque de respect pour Fleury

Un autre gardien n’a pas eu la chance de s’offrir un menu à base de caoutchouc. Vainqueur de trois Coupes Stanley avec Pittsburgh et peut-être en train de disputer sa dernière campagne dans la ligue la plus compétitive du monde, Marc-André Fleury a été cloué au banc par l’entraîneur de Minnesota John Hynes alors que le Wild était de passage à la PPG Paints Arena, le domicile des Penguins.

Outrés par le choix du pilote américain, qui a envoyé le Suédois Filip Gustavsson (86,7% d’arrêts) entre les poteau, le public a scandé des «We want Fleury» («on veut Fleury») pour souligner le manque de respect à l’égard d’un des plus grands portiers de l’histoire qui était probablement pour la dernière fois de passage dans la ville où il a écrit sa légende.

Le Wild s’est incliné 4-3.

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