VaudFausses alertes à la bombe: un apprenti va passer devant les juges
Le jeune homme avait sévi à deux reprises en 2021, à Lausanne et à Morges. Une peine de 8 mois de prison avec sursis a été requise à son encontre.
- par
- J.Z
En 2021, les fausses alertes à la bombe s’étaient enchaînées dans différentes écoles vaudoises. Entre le 27 janvier et le 20 avril, pas moins de 19 cas avaient nécessité l’intervention de la police.
Mais ces mauvais canulars peuvent coûter très cher à leurs auteurs. Et un apprenti pourrait prochainement l’apprendre à ses dépens.
Selon «24 Heures», le jeune homme, 20 ans au moment des faits, est à l’origine de deux incidents du genre. Pris d’une envie de congé, il avait d’abord déposé le 18 avril 2021 à Lausanne, dans les toilettes des enseignants du COFOP (Centre d’orientation et de formation professionnelles), une note indiquant qu’il y avait une bombe dans l’établissement.
Trouvée par un professeur, la note avait entraîné l’évacuation de 100 à 200 personnes et le déploiement d’un important dispositif policier.
Quatre jours plus tard
Pour le même motif, le jeune homme avait récidivé quatre jours plus tard au Centre d’enseignement professionnel de Morges (CEPM). Mais son billet laissé dans les toilettes des hommes n’avait pas été découvert et l’apprenti s’était donc lui-même chargé de l’apporter au doyen.
Cette fois, ce sont près de 1300 personnes qui avaient été évacuées. Le site avait également été entièrement bouclé pour permettre la fouille du bâtiment
Identifié, l’apprenti comparaîtra devant un Tribunal de police en novembre prochain. Selon «24 Heures», la procureure a requis à son encontre une peine de 8 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 300 francs.