Cadavre démembré en France : Des restes du corps d’une femme retrouvés en Allemagne

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Cadavre démembré en FranceDes restes du corps d’une femme retrouvés en Allemagne

Des analyses réalisées par les autorités allemandes ont révélé une «concordance avec l’ADN» prélevé sur le tronc d’une Portugaise de 40 ans, découvert à Mont-Saint-Martin (F) en septembre. 

Le tronc de la victime avait été découvert le 19 septembre aux abords d’un bâtiment désaffecté de Mont-Saint-Martin.

Le tronc de la victime avait été découvert le 19 septembre aux abords d’un bâtiment désaffecté de Mont-Saint-Martin. 

Vincent Lescaut/L'essentiel

Une partie du cadavre démembré d’une femme découvert en septembre à Mont-Saint-Martin, dans l’est de la France, a été retrouvée en Allemagne, à quelque 65 km de là, ont confirmé mardi les autorités judiciaires luxembourgeoises chargées de l’enquête et la police allemande.

Sur un parking de Temmels 

Des restes humains ont été retrouvés le 1er novembre sur un parking près du village allemand de Temmels, à la frontière avec le Luxembourg. Les analyses réalisées en Allemagne ont révélé une «concordance avec l’ADN» prélevé sur le tronc d’une Portugaise de 40 ans résidant au Luxembourg, découvert le 19 septembre par un passant aux abords d’un bâtiment désaffecté de Mont-Saint-Martin, commune française également frontalière du Grand-Duché, a indiqué le parquet de Diekirch.

Un homme de 48 ans a été arrêté le 6 octobre au Luxembourg, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de cette femme, identifiée comme Diana Santos. La police de Trèves (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) précise que «l’analyse de l’ADN et les comparaisons effectuées par le service de médecine légale de l’hôpital universitaire de Mayence ont permis de prouver l’identité avec certitude».

La tête et les jambes 

Selon le média local allemand TR News, ce sont la tête et les jambes de la victime qui ont été retrouvées sur le parking à Temmels. La justice luxembourgeoise a été saisie de l’enquête début octobre après la diffusion des tatouages qui avaient permis d’identifier la victime.

Le corps ne présentait pas de traces de blessures par balle ou par arme blanche, ni de violences sexuelles, selon les résultats de l’autopsie réalisée en France, quand l’enquête dépendait du parquet de Nancy. Les médias luxembourgeois évoquent un réseau de «mariages blancs» derrière cet assassinat.

(AFP)

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