Hippisme: «Sans la Suisse, je n’en serais pas là»

Double champion du monde, champion olympique par équipes et le dossard de numéro un mondial solidement accroché à son bras: Henrik von Eckermann, qui monte le fabuleux King Edwards, est depuis vendredi soir le roi du monde. Victorieux enfin de ce Top 10 à Genève après avoir terminé deuxième l’an passé, le Suédois doit beaucoup ses succès à notre pays.

«Je suis effectivement entouré de Suisses, même mon fils a le passeport helvétique, se marre celui qui s’est marié en octobre avec la Bâloise Janika Sprunger. Sans la Suisse je n’en serais pas là. Le propriétaire de King Edwards, Georg Käni, habite également à Bâle et je suis vraiment heureux qu’il ait pu venir aujourd’hui car avec ses problèmes de dos il n’avait pas pu être ici l’an passé. C’est formidable qu’il ait pu assister à la victoire de son cheval, désormais l’un des plus grands de l’histoire.»

Il ne lui manque plus qu’un titre olympique et si c’était à Paris? «D’abord, nous allons essayer de gagner dimanche, renchérit Henrik qui en a fait aussi un de ses gros objectifs. Mais avant de viser la victoire dans ce Grand Prix, je veux savourer ce succès dans ce Top 10 qui était ma priorité absolue en venant à Genève. C’est une épreuve exceptionnelle qui m’a toujours fait rêver.»

Et d’ajouter, par rapport à son hongre alezan de 11 ans, qu’il ne voit pas aussi loin que 2024. «Les chevaux ne sont pas des machines et on ne sait pas ce qu’il adviendra d’ici là. Il faut profiter de l’instant présent et on verra petit à petit…» Encore deuxième samedi soir avec sa jument Glamour Girl, Henrik von Eckermann, qui a de la Suisse dans ses idées, ne pense plus qu’à ce Rolex Grand Prix de dimanche (dès 14 h 30) où, avec, cette fois-ci, son bondissant King Edwards, il espère bien se retrouver une fois de plus sur le Toit du Monde.