Etats-Unis: Donald Trump dépeint une Amérique «cauchemardesque»

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États-UnisDonald Trump dépeint une Amérique «cauchemardesque»

Pendant une heure et demie, Donald Trump s’est exprimé samedi à la grand-messe des républicains. Il a rendu Joe Biden responsable de tous les problèmes des États-Unis.

Donald Trump à la grand-messe des conservateurs, le 24 février 2024 à National Harbor, dans le Maryland.

Donald Trump à la grand-messe des conservateurs, le 24 février 2024 à National Harbor, dans le Maryland.

Getty Images via AFP

Un pays gouverné par des «tyrans», «corrompus» et «fascistes»: Donald Trump, accueilli en superstar à la grand-messe annuelle des conservateurs, a dressé samedi le portrait d’une démocratie américaine au bord du gouffre, en attribuant les maux à Joe Biden.

C’est acclamé par des centaines de ses partisans aux casquettes rouges siglées «Trump» en lettres dorées que l’ancien président lance: «Un vote pour Trump, c’est votre billet retour à la liberté et votre passeport pour sortir de la tyrannie».

Pendant une heure et demie, Donald Trump a tenu des propos incendiaires sur les migrants qui «tuent nos citoyens, tuent notre pays». «Aucun pays ne pourrait supporter ce qui se passe» aux États-Unis, a lancé le tribun républicain, flagellant la politique migratoire de Joe Biden.

Sous le démocrate, «l’Amérique est cauchemardesque», a-t-il dit à la Conservative Political Action Conference (CPAC), organisée dans la banlieue de Washington. 

Joe Biden «entouré de fascistes»

L’ancien magnat des affaires de 77 ans a promis qu’il réglerait le problème dès son retour à la Maison-Blanche, en prenant des mesures «aussi draconiennes qu’il le faut», alors qu’un nombre record de migrants a traversé la frontière entre le Mexique et les États-Unis en 2023.

Ses imitations de l’actuel président, qu’il décrit comme «une menace pour la démocratie» et «entouré de fascistes», ont rendu le public hilare, Donald Trump leur promettant que le 5 novembre, jour de l’élection, serait pour eux le «jour de la libération». 

Joe Biden est la cible préférée du tribun républicain, qui n’hésite pas à se moquer du démocrate et à le présenter comme un vieillard fou, assurant que lui-même n’a «aucun problème cognitif». Son discours a été marqué par une rhétorique toujours aussi acrimonieuse, faisant référence à de nombreuses reprises à une démocratie américaine au bord du gouffre.

«Tout dans notre pays fonctionnera à nouveau et on sera respecté dans le monde entier», a assuré un Donald Trump confiant en sa réélection, avant de se rendre en Caroline du Sud plus tard dans la journée, où se tient une nouvelle étape des primaires de son parti.

(AFP)

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