Hockey sur glace: Genève-Servette marquera-t-il trois buts sur le même power-play?

L’édition 2023/2024 de la Ligue des champions, dont les trois coups seront frappés ce jeudi, a choisi de devenir un laboratoire pour le grand livre de règlements.

La compétition, qui n’est pas régie par la Fédération internationale (IIHF) et qui n’est pas donc pas tenue d’appliquer les règles de jeu en vigueur dans tous les championnats nationaux et en NHL, a introduit trois nouveautés, toutes liées aux situations dites spéciales (les séquences d’avantage et de désavantage numériques donc).

Le premier changement restaure une règle qui avait été abandonnée il y a 67 ans: un joueur qui purge une punition mineure restera au cachot pendant l'intégralité de sa sanction de deux minutes. Cette situation était en vigueur jusqu’en 1956, mais avait été corrigée (le puni revenait en jeu lorsqu’un but était inscrit en power-play) en raison de la puissance du Canadien de Montréal (NHL) avec un homme de plus sur la surface de jeu. A l’époque, il n’était pas rare que le quintet Jean Béliveau, Maurice Richard, Bert Olmstead, Doug Harvey et Boum Boum Geoffrion allume trois ou quatre fois la lampe pendant les deux minutes passées à cinq contre quatre.

Le deuxième changement concerne la gestion d’une pénalité différée: la sanction sera dictée même si l’adversaire marque un but avant l’arrêt du jeu.

La troisième modification est originale: si une équipe touche la cible en infériorité numérique, la pénalité prend fin.

Deux clubs romands découvriront ces changements ce jeudi. Le HC Bienne sera en action contre les Slovaques de Kosice, à 19h45, alors que Genève-Servette se mesurera à Innsbruck, en Autriche, dès 20h20.