Hockey Inside en finale: Que le meilleur gagne, surtout le Lausanne Hockey Club!

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Hockey Inside en finaleQue le meilleur gagne, surtout le Lausanne Hockey Club!

Cyrill Pasche, journaliste de Sport-Center, revient sur l’actualité du hockey suisse dans sa chronique décalée «Hockey Inside».

Cyrill Pasche
par
Cyrill Pasche
«Hockey Inside en finale – Spécial LHC»: tous derrière le Lausanne Hockey Club!

«Hockey Inside en finale – Spécial LHC»: tous derrière le Lausanne Hockey Club!

(Hockey Inside est une chronique à prendre avec des pincettes. Elle ne reflète d’ailleurs pas nécessairement, voire pas du tout, la position de la rédaction et l’interprétation de son contenu n’engage que vous-mêmes.)

C’est tout à leur honneur d’avoir fait le déplacement chez nous à Lausanne samedi alors qu’on les avait pourtant bien prévenus qu’ils allaient de nouveau se faire bouffer. Ce ZSC a du caractère et n’a pas peur de faire 450 kilomètres aller-retour pour rien. Respect. 

«Hockey Inside en finale - Spécial LHC» sait reconnaître les winners et c’est pas pour rien que je t’ai dit dès le départ que j’allais être à fond derrière ton équipe préférée. Et c’est peu dire que j’ai vraiment le sentiment d’avoir contribué au parcours magique du LHC.

Je me dis que quelque part, je mérite aussi un tout petit bout de médaille de champion de Suisse. 

Mais il y a quand même un homme qui, encore bien plus que toi et moi, a vraiment contribué à tout ce qui nous arrive aujourd’hui: Petr Svoboda. 

On ne le remerciera jamais assez de nous avoir légué une si belle équipe et d’avoir eu la vision de bâtir un quatrième bloc «NHL», parce que je te dis tout de suite que sans Cody Almond et Ronalds Kenins, on n’en serait pas là.

Sans Damien Riat, Tim Bozon ni Jason Fuchs, non plus. Et sans Andrea Glauser, Fabian Heldner et Lukas Frick encore moins.

Ah, j’allais encore oublier Ken Jäger et Jiri Sekac. Michael Raffl aussi, évidemment! Qu’est-ce qu’on ferait sans notre Terminator autrichien? Alors du fond du coeur, Petr Svoboda, merci pour tout ce que tu as fait pour nous, merci pour tous ces joueurs d’exception!  

C’est notre président Patrick De Preux qui le disait samedi soir au micro de MySports: «le plus important c’est d’être fair-play jusqu’au bout».

Quand j’ai entendu ça, je me suis dit: bon sang, il a raison! On est des gentlemen, donc mardi soir on ne va surtout pas oublier de garder une médaille de champion de Suisse pour Petr Svoboda. 

The Lion King.

The Lion King.

VQH

«Hockey Inside en finale - Spécial LHC», épisode 7. C’est parti, mardi, on ramène la coupe à la maison!

1. Aux conducteurs et/ou conductrices de trains qui ont klaxonné avec un incroyable enthousiasme samedi en passant juste devant la Vaudoise aréna, sachez que c’était un tout grand moment! Et sachez aussi que les fans sur les terrasses avant le match et pendant les pauses vous ont ovationné en retour! Moi en tout cas ça m’a donné la chair de poule: tu sentais que vraiment tout le monde à Lausanne était à fond derrière ce LHC miraculeux et qu’il ne pouvait rien nous arriver. Je doute qu’il y ait un seul train qui klaxonne pour le ZSC mardi en passant devant la Swiss Life Arena à Zurich-Altstetten. 

2. Je suis tombé samedi sur une famille de fans du LHC avant le match 6, avec un fils d’une dizaine d’années super fan de Damien Riat. Paraît que le gamin pleurait dans le salon devant la TV quand Riat a marqué le premier but de la finale lors de l’acte I. J’ose même pas imaginer dans quel état il se trouvait quelques instants plus tard, en live dans les gradins de la Vaudoise aréna, après le fantastique doublé de notre numéro 9 en deuxième période. Des fois, je me demande si les joueurs comprennent vraiment à quel point tout ce qui se passe est important pour les gens. 

3. En parlant de Damien Riat, ça va vraiment trop loin. Après son deuxième but samedi, je reçois un message d’un estimé confrère. Et ce message disait ceci: «La famille qui fait pencher la balance c’est beau. J’y ai tout appris au Damien.» Evidemment, je n’ai pas répondu. 

4. Sauf que le lendemain, ce même estimé confrère me relance. Et cette fois, cela disait ceci: «Pour pas que tu me prennes pour un fou, le père de Damien est le cousin à ma grand-mère maternelle.» On a tous quelque part un lien avec le LHC, c’est ça la magie des play-off. 

5. Après tout, il faut savoir surfer sur la vague. Et le simple fait de connaître un winner fait aussi de toi un winner, c’est la loi de l’attraction. Moi, par exemple, tu sais combien de fois on me demande «ouais mais dis, du coup, Kevin Pasche…?» Souvent je dis que c’est mon neveu, des fois même mon fils. Et ça marche à tous les coups. Je sens l’admiration en retour dans le regard des gens. Et je me sens à mon tour champion de Suisse. C’est aussi simple que ça.

6. Mon voisin de siège samedi, un courageux venu depuis Fribourg, m’a dit: «je ne pensais pas venir à un sixième match d’une finale des play-off et voir jouer Robin Zumbühl». Robin Zumbühl, c’est donc la doublure du gardien Simon Hrubec chez les ZSC Lions. 

7. A ton avis qui sera le plus tendu en cette journée historique du mardi 30 avril 2024? 1) les joueurs du LHC 2) les joueurs du ZSC 3) les fans de Fribourg-Gottéron. 

8. «Q» - donc comme celui qui refile les gadgets à James Bond - c’est le préparateur physique du LHC. Quirin de son vrai prénom. Lui, c’est le vrai MVP des play-off. «Q», c’est le druide Panoramix. Je te disais dans l’épisode 3 de «Hockey Inside en finale - Spécial LHC» qu’il était aussi docteur en biologie moléculaire ou un truc du genre et qu’à la place du ZSC cela me ferait froid dans le dos. Sachant tout cela, tu as vu comme on va deux fois plus vite que les Zurichois et comment on n’est jamais fatigué? Tu as vu comment Geoff Ward a rajeuni depuis le début des play-off et comment ses cheveux ont vite poussé? Tu as vu comme moi comment Almond et Kenins patinent plus vite que Denis Malgin? A la place du ZSC, je kidnapperais «Q» avant le septième match de mardi. 

9. En parlant de «Q», il est vraiment bonnard. Mais il me fait quand même un peu flipper. Sa fiche bio sur le site du LHC dit qu’il «né le 11 avril 1987 à Munich, de nationalité allemande». Je suis sûr qu’en réalité il a 92 ans, mais que ses milkshakes à base de biologie moléculaire lui donnent l’air d’avoir la trentaine. Par exemple quand je le croise et que je lui dis «salut Q, ça va?» je sens bien que dans sa tête il ne réfléchit pas à une réponse dans une langue vivante comme l’allemand ou le français, mais qu’il pense en formules de physique quantique et de biologie moléculaire. A la place du «Z» ça me ferait encore plus flipper.  

10. Le meilleur message posté sur le forum du LHC est un post qui encourage tout le monde à se rendre à la Vaudoise aréna mardi pour assister au match sur écran géant: «C’est comme un soir de Noël, personne ne devrait rester seul dans son salon», était-il écrit. C’est vrai, tous à Malley! Et à trois heures du matin, je serai aussi là, comme toi, à craquer une torche quand le car des héros ramènera la coupe à la maison.

Joyeuse finalissima à toutes et à tous, et que le meilleur gagne. Surtout le Lausanne Hockey Club! 

Comment le LHC va gagner la finalissima?

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