1er Août: Elisabeth Baume-Schneider lance un plaidoyer pour la jeunesse

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1er AoûtÉlisabeth Baume-Schneider lance un plaidoyer pour la jeunesse

La conseillère fédérale jurassienne a prononcé son premier discours officiel de 1er Août, au Grütli (UR). Elle a appelé la nouvelle génération à s’engager.

Christine Talos
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Christine Talos
Elisabeth Baume-Schneider, sur la plaine du Grütli mardi, entourée de jeunes.

Elisabeth Baume-Schneider, sur la plaine du Grütli mardi, entourée de jeunes. 

Projet Grütli des jeunes, Conseil suisse des activités de jeunesse

Pour la première fois, la conseillère fédérale Élisabeth Baume-Schneider s’est prêtée au jeu du discours officiel du 1er Août. Et elle l’a prononcé mardi, devant 150 personnes qui avaient bravé le mauvais temps, sur la plaine du Grütli (UR). Cette année, où la Suisse célèbre les 175 ans de la Constitution, la fête était placée sous la devise du «Grütli des jeunes». Des jeunes que la Jurassienne a appelé à s’engager.

«À tous les jeunes qui nous regardent à la télévision, qui nous écoutent à la radio, qui font défiler le texte du discours sur internet ou à qui un algorithme diffuse des extraits de ce discours sur Twitter, Insta et TikTok, j’aimerais leur crier à tous: la Constitution fédérale contient tout ce qu’il faut. Tout ce dont vous avez besoin pour échanger, pour vous engager, pour vous impliquer, pour réaliser votre propre vision d’une Suisse idéale», a-t-elle lancé, selon son discours écrit

«La Constitution offre à chaque Suisse, de quoi défendre son point de vue dans un débat démocratique. Il est dès lors utile que la jeunesse aussi se l’approprie pour qu’un socle commun favorise le terreau fertile d’une solidarité intergénérationnelle», a-t-elle plaidé.

Et de défendre les jeunes, souvent accusés de mépriser l’autorité, de n’avoir aucun respect pour les personnes âgées ou d’avoir de mauvaises manières. «Nous avons besoin de cette jeunesse. Donnons-lui la possibilité de discuter et de développer sa vision de la Suisse. Nous, les parents, devons leur tendre la main pour construire ensemble une société meilleure.»

Elle a encore souligné: «De nombreux jeunes que je rencontre veulent faire bouger les choses, les améliorer. Nous devrions en profiter. Après tout, nous voulons tous vivre dans un monde plus sain et plus juste. Et il y a beaucoup d’espoir dans la jeunesse. Faisons confiance à son courage», a-t-elle conclu. .

Ateliers et discussions

Le Grütli des jeunes a été rendu possible grâce à l’aide du Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ) et de la Fédération suisse des parlements des jeunes (FSPJ). Les organisations faîtières de jeunesse ont notamment organisé des ateliers autour de thèmes et de préoccupations de la jeunesse, comme la participation politique des jeunes, les limites de la démocratie ou la santé psychique.

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