Attentats du 13 novembre 2015Les tombes de trois assaillants brièvement identifiables à Bruxelles
L’emplacement des tombes de trois membres des commandos des attentats à Paris, enterrés à Bruxelles, a pu être localisé pendant quelques jours sur une base de données.

Vingt hommes, dont Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos, sont jugés depuis mercredi dernier devant la cour d’assises spéciale de Paris pour ces attaques ayant fait 130 morts le 13 novembre 2015.
AFPL’emplacement des tombes de trois membres des commandos des attentats perpétrés le 13 novembre 2015 à Paris, enterrés à Bruxelles, a pu être localisé pendant quelques jours sur une base de données, avant que cette «erreur» ne soit rectifiée, a-t-on appris lundi auprès du cimetière.
Les tombes de deux kamikazes – Brahim Abdeslam, frère de Salah, et Bilal Hadfi – ainsi que celle de Chakib Akrouh, qui s’est fait exploser le 18 novembre lors de l’assaut policier à Saint-Denis en banlieue parisienne, ont été anonymisées pour éviter d’éventuels incidents ou qu’elles ne deviennent des lieux de recueillement, au cimetière multiconfessionnel de Bruxelles.
«Je voulais rendre service»
Mais pour éviter les files d’attente des visiteurs à la recherche de la sépulture d’un proche, le gardien du cimetière a récemment mis en ligne une base de données pour faciliter leur localisation. «J’ai voulu rendre service à la population. Quand je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur (en oubliant de supprimer les tombes des trois jihadistes), elle a été rectifiée dans les deux heures», a expliqué à l’AFP Ludo Beckers, interrogé sur cette information de la radio-télévision publique francophone RTBF.
Selon lui, la base de données contenant l’erreur a été mise en ligne «deux/trois jours maximum» avant la rectification intervenue à la fin de la semaine dernière.
Il a tenu à souligner que le cimetière n’avait été le théâtre d’aucun incident depuis que les trois hommes y ont été enterrés, et pas davantage pendant la courte période où leurs noms étaient visibles. «Il ne s’est jamais rien passé», a affirmé Ludo Beckers.
Vingt hommes, dont Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos, sont jugés depuis mercredi dernier devant la cour d’assises spéciale de Paris pour ces attaques ayant fait 130 morts le 13 novembre 2015, revendiquées par le groupe État islamique.