Israël bombarde le Liban après avoir été visé par des roquettes

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Proche-OrientIsraël bombarde le sud du Liban après avoir été visé par des roquettes

Après des violences dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, mercredi, le ton est monté. Des roquettes Katioucha ont été tirées sur l’État hébreu, qui a répliqué par des bombes.

Des démineurs israéliens inspectent les restes d’une roquette tirée depuis le Liban.

Des démineurs israéliens inspectent les restes d’une roquette tirée depuis le Liban.

AFP

Israël a bombardé le sud du Liban après avoir été visé par des roquettes tirées depuis cette région, jeudi, a annoncé l’Agence nationale d’information, sans faire état de victime. Selon elle, l’artillerie israélienne a tiré «plusieurs obus depuis ses positions à la frontière», sur les abords de deux villages du sud du Liban, après le lancement de «plusieurs roquettes de type Katioucha» sur Israël. Personne n’a, dans l’immédiat, revendiqué les tirs de roquette.

Un habitant de l’un des deux villages, a déclaré avoir «entendu plus d’une quinzaine de roquettes être tirées depuis les abords du village», avant que l’armée israélienne ne réplique en bombardant le secteur. Cet échange de tirs intervient après des violences dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, lorsque la police israélienne est intervenue, dans la nuit de mardi à mercredi, pour déloger violemment des fidèles palestiniens.

Après l’incident sur le troisième lieu saint de l’islam, en pleine saison de fêtes religieuses, les condamnations internationales se sont multipliées. Et le puissant mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien au Liban, qui dispose d’une grande influence dans le sud du pays et d’une puissante branche armée, a annoncé, jeudi, dans la matinée, soutenir «toutes les mesures» que prendraient les organisations palestiniennes contre Israël, après les violences à Al-Aqsa.

La force de l’ONU appelle à la retenue

Le dernier incident entre le Liban et Israël remonte au 25 avril 2022, lorsqu’une roquette a été tirée depuis le sud du Liban vers le nord de l’État hébreu, entraînant des tirs de représailles israéliens en direction du «point de lancement», selon l’armée israélienne.

Le Hezbollah, bête noire d’Israël, entretient de bonnes relations avec le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, et avec le Jihad islamique palestinien. En 2006, la dernière grande confrontation entre Israël et le parti chiite avait fait plus de 1200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, en majorité des militaires.

Après différents conflits, Israël et le Liban demeurent techniquement en état de guerre et la Force intérimaire des Nations unies (Finul) est déployée dans le sud du Liban, pour faire tampon entre les deux pays. La Finul a d’ailleurs appelé à la retenue, après le dernier échange de tirs «extrêmement sérieux» entre Liban et Israël.

(AFP)

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