Football: Le SLO giflé par Schaffhouse, victoire importante pour Xamax

Le premier point de l’année pris par Stade-Lausanne-Ouchy le week-end dernier à Thoune n’a pas été synonyme de déclic. Loin s’en faut même puisque l’ancien co-leader de Challenge League s’est lourdement incliné sur son terrain face à un FC Schaffhouse aussi réaliste qu’efficace.

Cette rencontre, disputée dans des conditions très difficiles en raison de la forte bise glaciale qui balayait la Pontaise, s’est probablement jouée dès les toutes premières minutes de jeu. Alors que les joueurs des deux équipes étaient toujours en train d’essayer de s’adapter aux fortes rafales de vent, le pourtant expérimenté Lamine Gassama commettait une faute inutile sur la ligne de fond sur un adversaire. Une erreur évitable qui offrait un penalty que transformait Müller (5e).

L’esprit chamboulé par cette entame ratée, les Lausannois au moral déjà chancelant se lançaient ensuite sans grande conviction vers les buts schaffhousois. Si l’on excepte une déviation trop enlevée de Okou (9e) et une bonne frappe de Ajdini stoppée par Ruberto (32e), la nette domination stadiste manquait par trop de tranchant et d’inspiration pour mettre la solide défense renforcée des visiteurs en danger.

Et comme souvent dans ce genre de duels, l’équipe qui ne parvient pas à concrétiser sa supériorité dans le jeu se retrouve punie en contre. Sur un long ballon de Mariani, Navarro profitait d’une hésitation de Hajrulahu pour offrir deux longueurs d’avance à Schaffhouse (38e). Puis trois moins d’une minute plus tard par l’inévitable Bobadilla. Une addition que Hamdiu corsait encore peu avant de rejoindre les vestiaires.

Même s’il a proposé un visage un peu moins inquiétant après la pause, SLO devra très vite se remettre sérieusement en question. Dans le cas contraire, son printemps risque bien de ressembler comme deux gouttes d’eau au précédent. Ce qui serait très dommage pour un groupe qui avait su montrer tout son potentiel pour jouer à merveille ce rôle de trouble-fête jusqu’à Noël. Parce qu’il a encore les moyens de rebondir.