Football: Kutesa: «Servette pose des problèmes à ses adversaires»

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FootballKutesa: «Servette pose des problèmes à ses adversaires»

C’est face à ce Saint-Gall qu’il a connu de l’intérieur que Dereck Kutesa veut briller ce dimanche (16 h 30).

Daniel Visentini
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Daniel Visentini
Une victoire en octobre et c’est le bonheur de Servette qui s’affiche avec Dereck Kutesa pour en parler.

Une victoire en octobre et c’est le bonheur de Servette qui s’affiche avec Dereck Kutesa pour en parler.

BASTIEN GALLAY/LPS

Dereck Kutesa, vous allez retrouver Saint-Gall, ce club où vous avez passé une saison (18/19): un moment spécial?

Oui, un peu. Saint-Gall, c’est ce club qui m’a pris quand plus personne ne voulait de moi. J’apprécie beaucoup Peter Zeidler et, même si l’équipe a bien changé depuis mon passage, cela sera un moment fort pour moi.

Comment Servette doit-il s’y prendre pour surprendre ce Saint-Gall qui a toujours les mêmes principes?

Ce que tout le monde sait, c’est bien sûr l’intensité, le pressing exercé par Saint-Gall. Mais cela veut dire qu’il y a des espaces disponibles dans le dos de ce pressing. Je me souviens de certains matches, face à des équipes qui réussissaient à contourner le pressing: cela nous mettait en grand danger. C’est la clé.

Pour cela, faut-il que Servette pose un bloc bas, compact, pour contrer le pressing et partir en rupture?

Ce n’est pas moi qui décide de la tactique. Mais c’est peut-être une piste à ne pas négliger.

Vous sortez d’une victoire compliquée face à GC, jeudi: le contenu du jeu proposé vous a-t-il satisfait?

Dans l’ensemble, oui. Servette pose des problèmes à ses adversaires. Alors oui, il y a une part de chance et un grand Frick dans les buts, mais c’est le football. La réussite accompagne parfois les équipes qui sont en haut du classement.

Justement: Servette est deuxième et cette place offre cette saison une chance de participer à la Ligue des champions. En parlez-vous dans le groupe, y pensez-vous?

Non, on n’en parle pas ensemble. C’est encore bien trop tôt. Mais on a tous des rêves en tête. Franchement, celui dans l’équipe qui affirme qu’il n’y a jamais pensé, c’est qu’il ment. Mais ce n’est pas une thématique, non. On prend les choses comme elles viennent, nous sommes deuxièmes actuellement, on verra plus tard dans la saison si l’on peut en parler.

La marge de progression de Servette, c’est dans l’animation offensive?

Il y a des efforts à faire, c’est vrai. Des choses à exploiter plus précisément, dans la création des occasions et la finition, oui. C’est là que nous devons encore progresser. Si nous voulons rester en haut du classement, il nous faut franchir ce palier.

On peut compter sur vous, pour ça. Comment vous sentez-vous depuis votre retour au bercail, cet été?

De mieux en mieux. Je retrouve la confiance, les sensations, les repères. Les coéquipiers m’aident, le coach et le staff aussi. Sans me mettre la pression.

La confiance, c’est ce sentiment qui semble porter Servette en ce début de saison…

Oui et cela fait du bien, cela nous a permis de briser la malédiction d’octobre en battant GC jeudi (ndlr: les Grenat n’avaient encore jamais gagné durant ce mois depuis leur retour dans l’élite en 2019). C’était important avant ce match à Saint-Gall qui nous attend ce dimanche. Nous sommes en confiance, effectivement. Et nous avons une occasion de creuser l’écart au classement…

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