Jérémy Ferrari parle du jour du décès de Guillaume Bats: «C’est traumatisant»

Invité sur le plateau de «Clique» ce lundi 9 octobre, l’humoriste Jérémy Ferrari est revenu pour la première fois sur la mort de Guillaume Bats, disparu le 1er juin 2023. Très proche de l’humoriste décédé, Jérémy Ferrari a été particulièrement touché par cette disparition. Il est d’ailleurs celui qui l’a retrouvé inanimé.

Au cours de son échange avec Mouloud Achour, le Français de 38 ans est revenu sur cette terrible journée: «Guillaume avait une conférence. Et à 18 h, je crois, j’ai Romain, qui s’occupe de la partie événementielle chez nous, qui me dit: «Guillaume n’est pas là, je n’arrive pas à le joindre.» Au bureau, il y a des gens qui me disent: «On a écrit à Guillaume vers midi et il ne répond pas», a-t-il expliqué avant de préciser: «Et alors pour le coup, Guillaume était quelqu’un d’assez feignant, qui aimait bien profiter de la vie, mais il répondait. Donc le retard ça m’étonnait moyennement, mais ne pas répondre ce n’était pas possible, et donc j’ai eu vraiment un très mauvais pressentiment.»

Alors qu’il prévoyait d’aller à un concert, l’humoriste a tout annulé et a foncé chez son ami pour voir ce qu’il se passait: «Je suis arrivé j’ai entendu le chien dans l’appartement donc j’ai enfoncé la porte et je suis rentré, j’ai trouvé Guillaume, là. C’est toujours extrêmement choquant. Guillaume, c’était plus qu’un humoriste, c’était comme un petit frère pour moi. On était tout le temps ensemble. Donc évidemment, c’est extrêmement traumatisant.»

Malgré la maladie des os de verre qui touchait Guillaume Bats et qui le rendait plus fragile, Jérémy Ferrari a également avoué que ni lui, ni les autres proches de l’humoriste ne s’attendaient à son décès: «Il y a plein de gens qui m’ont dit: «Oui, mais tu t’en doutais qu’il allait partir tôt.» Non, pas du tout. On vannait tout le temps là-dessus, mais la réalité, c’est qu’on avait plein de témoignages de gens qui avaient la même maladie que lui. Et on avait eu des témoignages encore il n’y a pas longtemps d’un monsieur qui avait 70 ans et qui lui avait envoyé un mail en disant: «T’inquiète pas, moi j’ai 70 ans, j’ai la même maladie que toi.» Donc on s’y attendait pas du tout.»