États-UnisUn homme tué après avoir tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI
Les faits se sont produits jeudi dans l’Ohio, trois jours après une perquisition du domicile de Donald Trump par des agents du FBI.
Un homme armé qui avait tenté jeudi de pénétrer dans les bureaux du FBI à Cincinnati, dans le nord des États-Unis, a été tué par les forces de l’ordre à l’issue de plusieurs heures de confrontation armée. Les faits se sont produits alors qu’une spectaculaire perquisition du domicile de Donald Trump par le FBI lundi a provoqué la colère des milieux d’extrême droite dans le pays.
Le FBI, la police fédérale américaine, a indiqué dans un communiqué qu’une personne armée avait tenté d’«entrer par effraction» dans ses bureaux de Cincinnati dans l’Ohio jeudi en début de matinée. «L’alarme s’est déclenchée et des agents armés du FBI sont arrivés, et le suspect s’est enfui», a précisé la police fédérale.
Réfugié dans un champ de maïs
Selon un média local, l’homme, qui était revêtu d’un gilet pare-balles, a fait usage d’un pistolet à clous et brandi une arme semi-automatique de type AR-15, avant de s’enfuir en voiture. Un porte-parole de la police a précisé que les forces de l’ordre s’étaient lancées à sa poursuite. «Une fois que le véhicule s’est arrêté, il y a eu un échange de coups de feu entre les policiers et le suspect», a-t-il indiqué.
L’homme s’est réfugié dans un champ de maïs, où il a été encerclé par les forces de l’ordre qui ont tenté sans succès de négocier avec lui pour qu’il se rende aux autorités, a indiqué dans la soirée un porte-parole de la police de l’Ohio. L’homme de 42 ans a brandi son arme à feu en direction des policiers, qui ont alors tiré. Son décès a été prononcé sur place.
NBC a rapporté que le suspect, selon trois personnes aidant les forces de l’ordre, pouvait être vu sur des photos de l’invasion le 6 janvier du Capitole américain par des partisans de Trump, mais il n’était pas clair s’il était entré à l’intérieur.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, avait annoncé mercredi que le FBI avait reçu des menaces après la perquisition chez Donald Trump, les qualifiant de «déplorables et dangereuses». «La violence contre les forces de l’ordre n’est pas la réponse, quel que soit votre problème», a-t-il ajouté.