Iran: La pollution de l’air oblige les écoles de Téhéran à fermer

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IranLa pollution de l’air oblige les écoles de Téhéran à fermer

Le gouvernement iranien a annoncé mardi que les cours se feraient en distanciel pour les écoliers de la capitale. Une partie des fonctionnaires a aussi été appelée à télétravailler.

Tous les ans entre novembre et février, la pollution de l’air atteint des pics à Téhéran, située à 1400-1800 mètres d’altitude, comme ici en janvier 2023.

Tous les ans entre novembre et février, la pollution de l’air atteint des pics à Téhéran, située à 1400-1800 mètres d’altitude, comme ici en janvier 2023.

AFP

Les écoliers et une partie des fonctionnaires de Téhéran ont été appelés à rester à la maison mercredi en raison d’une forte pollution atmosphérique. La capitale, qui compte près de neuf millions d’habitants, est enveloppée depuis plusieurs jours dans un nuage grisâtre.

Le gouvernement «a décidé que les cours seraient virtuels mercredi pour les écoles élémentaires et primaires de la province de Téhéran», a indiqué l’agence de presse Irna, en citant l’organisme chargé de surveiller la pollution. Il a également appelé «un tiers des employés des organismes» gouvernementaux à «faire du télétravail mercredi».

D’autres grandes villes aussi touchées

Cette situation n’est pas exceptionnelle. Tous les ans entre novembre et février, la pollution atmosphérique atteint des pics à Téhéran, ville située à 1400-1800 mètres d’altitude, en raison du phénomène dit d’«inversion thermique»: l’air froid en altitude empêche l’air chaud et pollué de se dégager.

La pollution touche aussi d’autres grandes villes iraniennes, comme Mashhad (est), Ispahan (centre) et Ahvaz (sud-ouest). Les autorités ont ainsi fermé mardi les écoles de trois villes de la province du Khouzestan, dont Ahvaz est la capitale, et d’Ispahan, selon Irna.

La situation devrait perdurer jusqu’à jeudi

L’Organisation météorologique iranienne a prévu que «l’accumulation de polluants» allait continuer à affecter Téhéran jusqu’à jeudi. Ces dernières années, les autorités iraniennes ont fermé à plusieurs reprises les écoles dans la capitale, notamment en 2019 où elles étaient restées closes une semaine entière.

Selon des médias, la pollution de l’air provoquerait la mort prématurée de quelque 40’000 personnes par an à travers le pays. Un rapport de la Banque mondiale a listé comme principaux responsables de la pollution les véhicules lourds, les motos, les raffineries et les centrales thermiques.

(AFP)

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