France: Pour Véronique Genest, sa mère a été victime de mauvais traitements

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FrancePour Véronique Genest, sa mère a été victime de mauvais traitements

L’actrice de «Julie Lescaut» porte plainte contre le home dans lequel séjournait sa mère, décédée en février dernier.

Sur le plateau de «Chez Jordan», Véronique Genest s’est confiée sur le décès de sa mère.

Sur le plateau de «Chez Jordan», Véronique Genest s’est confiée sur le décès de sa mère.

Capture Télé Loisirs

Déjà dans la tourmente après la parution d’un ouvrage à charge l’accusant de maltraiter ses pensionnaires, le groupe ORPEA se voit visé par une nouvelle plainte. Cette fois, c’est Véronique Genest, connue pour son rôle dans la série «Julie Lescaut», qui s’apprête à attaquer le principal gérant d’EMS de France.

L’actrice a perdu sa mère Colette, décédée d’une septicémie en février dernier. Et pour elle, il ne fait guère doute que la défunte a fait l’objet de mauvais traitements. «Elle est morte d’une infection à la jambe qui a été mal soignée. Il n’y a aucun suivi médical, rien. Ils n’ont pas vu que ça s’était infecté», a déploré Véronique Genest dans l’émission «Chez Jordan».

«Je suis en train de déposer plainte parce qu'elle est partie à cause de négligences», a-t-elle ajouté.

«Une très mauvaise mort»

L’actrice, qui rendait visite chaque jour à sa mère, a précisé qu’elle s’est vite rendu compte que l’EMS ne faisait pas son travail. «Moi je me bats avec eux depuis qu’elle était rentrée là-bas. J’étais en train de l’enlever d’ORPEA, parce que je ne voulais pas qu’elle y reste. C’était vraiment catastrophique», a-t-elle rappelé.

Encore sous l’émotion, Véronique Genest est revenue sur les derniers instants de sa maman. «C’est une très mauvaise mort, une très vilaine façon de mourir, a-t-elle confié. Parce que les reins s’arrêtent, toutes les toxines restent dans le corps, parce qu’on souffre beaucoup.»

Pour rappel, le groupe ORPEA fait également depuis fin mars l’objet d’une plainte de la part de l’État français, un rapport d’enquête ayant mis en lumière des «dysfonctionnements significatifs dans l’organisation du groupe, au détriment de la prise en charge des résidents».

(Lematin.ch/Cover Media)

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