New YorkLe procès pénal de Donald Trump pourrait avoir lieu en 2024
Donald Trump a été inculpé le 4 avril au pénal pour 34 fraudes comptables fiscales liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016.
Le juge de New York qui doit organiser le futur procès pénal historique de Donald Trump, inculpé depuis avril de fraudes, a demandé jeudi à l’accusation et à la défense de l’ancien président américain de convenir d’une date entre février et mars 2024.
Cette audience de procédure du magistrat Juan Merchan, qui s’est tenue au palais de justice de Manhattan, signifie qu’un procès se tiendrait au moment des primaires du parti républicain en vue de la présidentielle de novembre 2024, pour laquelle Donald Trump est en tête des sondages dans son camp conservateur.
Une fois la date fixée, toutes les parties, y compris l’ex-président des États-Unis, ne pourront rien prévoir d’autre, a exigé le juge de l’État de New York pour la juridiction de Manhattan.
Lois de financement électoral
Lors d’une comparution en personne à Manhattan le 4 avril, Donald Trump a été inculpé au pénal pour 34 fraudes comptables fiscales liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes avant la présidentielle de 2016, dont une relation sexuelle avec l’actrice de films X Stormy Daniels, qu’il a toujours démentie.
Une telle mise en examen au pénal est sans précédent pour un président des États-Unis. Mais le dossier d’accusation du procureur de Manhattan Alvin Bragg a été jugé par des juristes et des hommes politiques à la fois «insignifiant» juridiquement et «risqué» politiquement. Ce ne sont ni le versement légal de 130’000 dollars à Stormy Daniels, Stephanie Clifford de son vrai nom, pour qu’elle garde le silence, ni le remboursement de cette somme qui sont répréhensibles.
Donald Trump est plutôt accusé de «falsification de documents comptables» de sa société Trump Organization en dissimulant ces transactions dans des «frais juridiques», en violation des lois de financement électoral de l’État de New York. L’ancien locataire de la Maison-Blanche, qui rêve d’y retourner mais qui est cerné par les affaires judiciaires, s’estime «innocent» et victime d’une «chasse aux sorcières» politique dans ce dossier pénal.