Ski alpinEt si Jasmine Flury nous refaisait le coup de Méribel?
La championne du monde de descente a terminé deuxième de l’entraînement en vue de la course samedi. Lara Gut-Behrami 4e juste derrière Corinne Suter.
- par
- Christian Maillard Val-d'Isère
Jasmine Flury a établi le deuxième chrono ce vendredi à Val d’Isère.
AFPEt si Jasmine Flury n’avait pas été championne du monde à Méribel grâce à son numéro de dossard et à la météo plutôt clémente avec elle en ce 11 février? La Grisonne de 30 ans a démontré ce vendredi à Val-d’Isère qu’il faudra compter avec elle ce week-end en Tarentaise en établissant le deuxième chrono de l’entraînement juste derrière la Slovène Ilka Stuhec qui dispose du même matériel que la Suissesse.
‹‹Je suis surpris de mon chrono car je n’avais pas trop de sensations en descente depuis le début de la saison››
«Je suis surpris de mon chrono car je n’avais pas trop de sensations en descente depuis le début de la saison, sourit celle qui a changé de matériel ce printemps pour Kästle. Même si cela reste qu’un entraînement, cela s’est bien passé, c’est vrai. J’ai eu énormément de plaisir à skier sur une piste très changeante d’une portion à l’autre où sur le haut il y a encore un peu de neige fraîche. C’est bon pour la confiance avant la course de samedi.»
‹‹Avec ce temps aujourd’hui, je peux envisager positivement la journée de samedi avant de penser au super-G››
La confiance est pour l’instant au maximum pour Lara Gut-Behrami qui a bouclé cette première séance chronométrique, avec un prometteur quatrième rang, à 82 centièmes de Stuhec, juste derrière Jasmine Flury et Corinne Suter. «Comme j’ai choisi de moins skier en descente cet été pour retrouver un très bon niveau techniquement en géant, j’ai encore besoin de temps pour également trouver le bon timing et d’être plus rapide en vitesse. Mais, sourit la sportive suisse de l’année, ce n’est pas une surprise que je perde encore pas mal de temps sur les parties de glisse, avec ce temps aujourd’hui, je peux envisager positivement la journée de samedi avant de penser au super-G.»
‹‹Je suis contente de mon début de saison en vitesse où je me sens de mieux en mieux sur mes skis››
En constante amélioration avec son matériel, Michelle Gisin sait qu’elle n’est plus très loin des meilleures en descente. «J’étais un peu trop direct sur le premier saut, ce qui a conditionné tout le reste de mon entraînement, remarque l’Obwaldienne, qui était dans le coup sur le haut avant sa faute. Cela devrait passer facilement le jour de la course. Je suis contente de mon début de saison en vitesse où je me sens de mieux en mieux sur mes skis.»
Comme sa copine Jasmine Flury prête à Val-d’Isère à nous refaire le coup de Méribel…