Hippisme: Steve Guerdat 2e d’un duel olympique

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HippismeSteve Guerdat 2e d’un duel olympique

Quinze centièmes, une paille, entre le champion olympique en titre Ben Maher et son alter ego Steve Guerdat dans le Grand Prix Coupe du monde de Vérone.

Alban Poudret
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Alban Poudret
Steve Guerdat et «Venard de Cerisy» ont brillé dimanche à Vérone.

Steve Guerdat et «Venard de Cerisy» ont brillé dimanche à Vérone.

IMAGO/NurPhoto

«Je suis très fier de mon cheval et de notre victoire, mais je tire aussi mon chapeau à Steve Guerdat, qui a bien failli gagner malgré de fortes douleurs au dos!», a avoué avec classe le Britannique Ben Maher, le champion olympique de Tokyo, vainqueur de l’étape Coupe du monde de Vérone (160 cm) avec quinze petits centièmes de marge sur le Suisse.

Steve Guerdat ne voulait, lui, pas s’épancher sur ses maux – un torticolis depuis deux jours, des douleurs au dos «à vous couper le souffle» après le parcours initial –, même s’il avait craint de ne pouvoir s’élancer sur le barrage. «Je veux surtout me réjouir de la grande forme de «Venard de Cerisy», qui a encore tout donné aujourd’hui. C’était son premier indoor et je ne pensais pas qu’il serait si vite dans le bain».

Depuis juin, «Venard de Cerisy» (14 ans) ne fait qu’un concours par mois, et ce n’est que le dixième de l’année, mais il enchaîne les doubles sans-faute et les performances de choix, que ce soit en Coupe des Nations ou en Grand Prix. Le fait d’être (encore) moins sollicité depuis qu’il n’est plus que la doublure de «Dynamix de Belhème», sa copine d’écurie championne d’Europe, lui convient à merveille. Au CHI de Genève (6 au 10 décembre), vu les quatre grosses épreuves au programme (finale du Top 10), ces deux cracks ne seront pas de trop.

Martin Fuchs 8e

Ce duel au sommet entre les deux champions olympiques a un peu éclipsé les autres perfs, comme la 3e place à une seconde et demie du Belge Nicola Philippaerts sur «Katanga H&M» ou la 4e du Suédois Peder Fredricson sur «Hansson WL». Il y avait eux et les autres.

En selle sur le puissant «Conner Jei», Martin Fuchs aurait pu s’intercaler au 3e rang sans sa faute au barrage, qui le fit hélas reculer au 8e rang (il y avait huit finalistes). Une barre sur le dernier oxer du tour initial, abordé de trop loin, et le 16e rang pour Pius Schwizer sur «Chelsea Z». Quatre barres, un vrai pensum, pour Janika Sprunger avec «Orelie», pourtant classé 7e le vendredi.

En matinée, Martin Fuchs avait gagné la Progressive (145 cm) avec le 9 ans «Viper Z», tandis que Janika Sprunger était 8e avec sa «Kinmar Scarlett».

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