Jeune tué par un policier: «inexcusable», selon Macron

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FranceJeune tué par un policier: «inexcusable», selon Macron

Le président français a réagi à la mort de l’adolescent tué mardi à Nanterre.

Emmanuel Macron a dit son incompréhension face à la mort du jeune mais aussi son soutien aux forces de l’ordre.

Emmanuel Macron a dit son incompréhension face à la mort du jeune mais aussi son soutien aux forces de l’ordre.

AFP

Emmanuel Macron a jugé mercredi «inexplicable» et «inexcusable» la mort d’un adolescent, victime d’un tir policier à bout portant la veille à Nanterre, apportant aussi son soutien aux forces de l’ordre qui «s’engagent pour nous protéger».

«Rien, rien ne justifie la mort d’un jeune», a affirmé le chef de l’État au troisième jour de sa visite à Marseille, évoquant «l’émotion de la nation toute entière» et assurant «respect et affection» à la famille de Nahel, 17 ans.

«Nous avons un adolescent qui a été tué, c’est inexplicable, inexcusable et d’abord ce sont des mots d’affection, de peine partagée et de soutien à sa famille et à ses proches», a déclaré Emmanuel Macron à la presse.

Il a également rappelé que les forces de l’ordre étaient composées de «femmes et d’hommes qui viennent aussi de tous les quartiers de la République et s’engagent pour nous protéger et servir la République». «Je les remercie chaque jour de cela», a-t-il complété, rappelant que leurs fonctions s’exerçaient «dans un cadre déontologique qui est défini, qui doit être respecté».

La vérité au plus vite

«La justice a été immédiatement saisie: je souhaite qu’elle fasse son travail avec évidemment célérité et dans le calme que ce travail requiert, et que la vérité puisse être faite dans les meilleurs délais», a ajouté le président, alors que le drame a entraîné des violences urbaines dans les Hauts-de-Seine dans la nuit de mardi à mercredi.

«Il faut du calme partout parce que nous n’avons pas besoin d’avoir en effet un embrasement, une situation qui viendrait se dégrader», a-t-il expliqué.

Au-delà, il a souhaité continuer à «avancer» pour «régler les sujets du quotidien», citant «l’école», «le sport», «la sécurité» et la «réhabilitation urbaine». «Alors que l’été arrive (…), on a beaucoup de familles, beaucoup de jeunes qui vivent dans des situations très difficiles, ce sont des familles qui ne partent pas en vacances», a rappelé le chef de l’État.

«Évidemment, les esprits peuvent s’échauffer», a-t-il reconnu, mais «je souhaite qu’il n’y ait aucune manipulation».

(AFP)

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