Cinq immanquables aux Rencontres 7e Art Lausanne

Après deux éditions touchées par ce satané virus, les Rencontres 7e Art Lausanne reviennent du 12 au 20 mars. L’offre étant abondante, on vous propose cinq choix.

Willem Dafoe en invité d’honneur

Il a incarné Jésus, Van Gogh, le Bouffon Vert, il a tourné pour Scorsese, Abel Ferrara, Paul Schrader… Ladies and gentlemen, voici Willem Dafoe. L’acteur américano-italien de 66 ans est l’invité d’honneur de la 5e édition des Rencontres 7e art Lausanne. Il donnera une masterclass (lundi 14 mars à 12 h 30 à l’ECAL) et présentera en personne plusieurs de ses films: «La dernière tentation du Christ», «The Florida Project», «At Eternity’s Gate» et bien sûr «The Lighthouse».

Une masterclass avec le plus cool des acteurs allemands

Il a 43 ans et né à Barcelone d’une professeure espagnole et d’un comédien de théâtre allemand et est devenu l’un des acteurs les plus hollywoodiens de tous nos cousins germains: Daniel Brühl est à Lausanne. Révélé au grand public en 2003 dans «Good Bye, Lenin!» (à voir le dimanche 13 mars à 14 h aux Galeries), il a ensuite côtoyé Jason Bourne, les Inglourious Basterds ou Captain America. On l’a encore vu dernièrement dans «The King’s Man: Première Mission». Daniel Brühl donnera une masterclass le lundi 14 mars à 14 h à l’ECAL, à la suite de celle de Willem Dafoe.

Rencontrer la moitié d’Air

«Virgin Suicides» de Sofia Coppola (1999), quel film! Et quelle musique! Il s’agit de la première bande originale composée pour le cinéma par Air, alias Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin. Elle a été récompensée par une Victoire de la musique. La première moitié du duo est l’invité du festival. Il évoquera ses réalisations musicales dans le septième art, mercredi 16 mars à 12 h 30 à l’EJMA. Il sera aussi présent le soir même à 19 h 30 au Flon pour la projection de «Virgin Suicides».

L’esprit de Marilyn

Tout au long du festival, un hommage spécial sera rendu à Marilyn Monroe. Trois de ses films cultes seront projetés: deux de Billy Wilder, «Certains l’aiment chaud» (mardi 15 mars à 17 h 30 aux Galeries) et «Sept ans de réflexion» (samedi 19 mars à 19 h 30 au Flon), ainsi que «Les désaxés» de John Huston (dimanche 20 mars à 18 h 30 aux Galeries). Elsa Zylberstein lira des extraits de «Fragments», recueil de textes écrits par Marilyn entre 1943 et 1962 (dimanche 13 mars à 16 h à la Fondation Jan Michalski). Enfin, une table ronde abordera le Syndrome Marilyn Monroe avec les actrices Irène Jacob et Marie Gillain, le président du festival Vincent Perez et Michel Schneider, écrivain et psychanalyste (mercredi 16 mars à 10 h, uniquement en ligne).

(Re)voir «La cité de la peur»

Si vous ne comprenez pas quand vous entendez: «Skol ofenstrü», «Tu bluffes, Martoni», «Barrez-vous, cons de mimes!» ou «Prenez un chewing-gum, Émile»; si vous ne riez pas quand on vous rétorque «Pluto, c’est l’ami de Mickey»; ou si vous ne dansez pas dès les trois premières notes de trompettes de «La Carioca», alors il est temps de voir enfin «La cité de la peur». Pour les initiés, c’est l’occasion de revoir le film culte des Nuls sur grand écran, aux Galeries (mercredi 16 mars à 18 h 30), là même où il était projeté il y a vingt-huit ans pour l’inauguration du complexe lausannois. Le rapport avec la choucroute? Pardon: le rapport entre «La cité de la peur» et la thématique du festival? L’hommage au cinéma populaire par des clins d’œil appuyés à des films tels que «Pretty Woman», «Terminator», «Basic Instinct».

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