Cyclisme: Evenepoel gagne en solitaire la Clasica San Sebastian

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CyclismeEvenepoel gagne en solitaire la Clasica San Sebastian

Le Belge, vainqueur du chrono final du Tour de Suisse cette saison, a remporté la Clasica San Sebastián pour la deuxième fois de sa carrière. 

Remco Evenepoel à Vaduz lors de sa victoire sur le chrono du Tour de Suisse le 19 juin.

Remco Evenepoel à Vaduz lors de sa victoire sur le chrono du Tour de Suisse le 19 juin.

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Un numéro en solo: le Belge Remco Evenepoel s’est adjugé samedi la Clasica San Sebastian après un raid de près de 45 kilomètres, dans le droit fil de sa victoire en avril dans Liège-Bastogne-Liège.

Evenepoel, qui a incité la foule basque à l’acclamer dans le dernier kilomètre, a surclassé ses adversaires. Le Français Pavel Sivakov a pris la deuxième place, à près de deux minutes, devant le Belge Tiesj Benoot, à plus de deux minutes et demie.

11e succès de la saison

Trois ans après son affirmation au plus haut niveau dans le même lieu, le jeune Belge (22 ans) a inscrit une nouvelle fois la Clasica à son palmarès et enlevé son onzième succès de la saison, avant de se fixer sur la Vuelta qui partira le 19 août d’Utrecht (Pays-Bas).

«C’est l’une de mes courses préférées après Liège», a commenté Evenepoel avant de monter sur le podium et se coiffer du traditionnel béret basque. Le matin, le doyen espagnol Alejandro Valverde (42 ans) avait hérité d’un béret semblable en hommage à sa carrière qui prendra fin au terme de la saison.

Evenepoel a salué le travail de son équipe Quick-Step. «Elle a fait du gros boulot dès le départ, grâce à elle j’ai pu arriver frais dans l’avant-dernière montée et mettre un gros rythme jusqu’au sommet».

«J’ai deux kilos en moins mais je suis toujours aussi explosif, si ce n’est plus».

Remco Evenepoel

Dans Erlaitz (4 km à plus de 10%), le Belge n’a gardé dans sa roue que Simon Yates qui, asphyxié, a fini par lâcher prise à 1800 mètres du sommet. Repris ensuite par les premiers poursuivants, le Britannique s’est classé finalement sixième devant Carlos Rodriguez, premier Espagnol du jour.

Evenepoel n’avait plus couru depuis son succès dans le championnat de Belgique du contre-la-montre le 23 juin.

«Je me suis senti très bien, a triomphé le Belge qui avait expliqué avant la course s’être entraîné pendant trois semaines, en altitude, dans le nord de l’Italie. L’idée était de développer une bonne base dans la perspective de la Vuelta. Cette semaine, je crois que j’ai roulé une dizaine d’heures, je me sens donc bien frais».

«Je suis plus complet qu’il y a trois ans, avait-il ajouté. J’avais des variations de poids, à la hausse et à la baisse, mais on a travaillé sur ça au niveau diététique. Je suis stable maintenant. J’ai deux kilos en moins mais je suis toujours aussi explosif, si ce n’est plus».

Pogacar distancé

Au Pays basque, les coureurs du Tour de France ont accusé la fatigue des trois semaines de course. Entre autres, le Slovène Tadej Pogacar, qui a été distancé dans la montée du Jaizkibel à 63 kilomètres de l’arrivée, et le Français David Gaudu.

Tourné vers la Vuelta, qui sera le deuxième grand tour de sa carrière après son échec du Giro 2021 (abandon), Evenepoel a affirmé se diriger vers ce rendez-vous «avec un bon feeling»: «Je vais pouvoir y aller détendu, et avec la confiance en moi nécessaire.»

(AFP)

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