TennisEt vous, où étiez-vous le 6 juillet 2003?
Il y a pile 20 ans, Roger Federer coiffait sa première couronne de Roi d’Angleterre. Un moment qui avait fait vibrer la Suisse. Et vous, que faisiez-vous ce jour-là?
![Le sourire du Bâlois, qui deviendra une habitude. Le sourire du Bâlois, qui deviendra une habitude.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/02/2622234b-260a-4f84-8bda-9438868a17ba.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C1304%2C1153&fp-x=0.5&fp-y=0.5004336513443192&s=20a0b5ca1a259cd96cfc230bf544ce16)
Le sourire du Bâlois, qui deviendra une habitude.
AFPSix juillet 2003, Wimbledon, 17h06. Roger Federer sert extérieur. Mark Philippoussis tente un passing de revers. Ça reste dans le filet. Le Suisse de 21 ans tombe à genoux. Il se prend la tête entre les deux mains. Jamais son pays n’avait gagné de tournoi Majeur chez les messieurs. C’est un séisme qui secouera l’Helvétie de Genève à St-Gall, de Bâle (surtout) à Lugano.
![La Une du 24 Heures de ce jour-là. La Une du 24 Heures de ce jour-là.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/02/ff6f31c2-513b-4fbe-9093-ea6fb519dfbb.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C659%2C1015&fp-x=0.5007587253414264&fp-y=0.5004926108374385&s=a9c94f3bfeba88e56a2cc25de66b97c7)
La Une du 24 Heures de ce jour-là.
L’Histoire du sport suisse avait donc été écrite il y a deux décennies et ce genre de moments, on a tendance à s’en rappeler toute sa vie. Avec qui on était, l’endroit où on a vibré…
![Feu Le Matin était aux anges. Feu Le Matin était aux anges.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/02/ae3054db-e660-493f-9511-0ea42292ab41.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C735%2C937&fp-x=0.5006802721088436&fp-y=0.5005336179295624&s=5b758320174b637404a691bd32433788)
Feu Le Matin était aux anges.
Prenez notre journaliste Mathieu Aeschmann, par exemple. Le reporter est un ancien partenaire d’entraînement de Roger Federer, du temps où celui-ci répétait ses gammes au centre national d'Écublens. Voici ce qu’il nous écrit depuis Londres, avouant son émotion:
«J’ai passé la soirée un peu groggy!»
«Le titre de 2003 est le seul qui m’ait vraiment ému. Je ne sais pas si c’est l’habitude ou le fait d’être ensuite devenu journaliste mais je n’ai plus jamais ressenti cette émotion lors de ses 19 autres titres du Grand Chelem. J’étais sur le point de partir à Berlin terminer mes études et j’ai vu la finale à la télévision, chez mes parents. Après son récital contre Roddick en demie, j’avais un peu peur d’un contrecoup. J’ai vite été rassuré. Puis je me souviens avoir passé la soirée groggy. Celui avec qui je jouais au poker, cinq ans plus tôt, au Satellite suisse à Küblis, était devenu champion de Wimbledon. Rodge venait de faire exploser une barrière mentale. C’était presque sidérant.»
![La Tribune de Genève, en mode visionnaire. La Tribune de Genève, en mode visionnaire.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/02/819adec8-f501-4c4a-839f-1a9c5e178389.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C791%2C1017&fp-x=0.5006321112515802&fp-y=0.5004916420845624&s=01d1bd2f720a938ed6ff4268f9f18a1b)
La Tribune de Genève, en mode visionnaire.
C’était la belle époque! Les réseaux sociaux n’existaient pas, Facebook n’ayant été fondé qu’un an plus tard. En ce temps-là, on regardait les matches avec des potes, en famille et au bistrot et on… regardait vraiment le match. On ne se filmait pas en train de le regarder. Du coup, les souvenirs sont bien plus vivaces et restés ancrés dans les esprits.
Et vous, où étiez-vous ce jour-là, en fin d’après-midi? Faites-nous part de vos souvenirs dans les commentaires de cet article et répondez à notre sondage!
Le 6 juillet 2003…