Los AngelesTué par la police alors qu’il porte une fourchette en plastique
Un homme de 36 ans qui tenait une fourchette en plastique a été tué par balles lors d’une intervention de la police de Los Angeles, qui a publié la vidéo du drame.
La police de Los Angeles a publié une vidéo d’une intervention qui a mené à la mort d’un homme tenant une fourchant en plastique, après une confrontation avec plusieurs agents dans un immeuble de la ville.
Jason Maccani, 36 ans, a été tué le 3 février par un policier. Une enquête a été ouverte pour déterminer si l’usage de la force était approprié et la police a rendu publiques mardi les images de l’intervention.
«Je reste préoccupé par la décision de l’officier d’avoir recouru à la force létale», avait reconnu la semaine dernière le chef de la police, Michel Moore, lors d’une conférence de presse.
Les images, tirées d’une caméra de vidéosurveillance et de caméras piétons portées par les policiers, montrent le suspect coincé par sept agents dans un bâtiment du centre-ville. Il lève d’abord les mains en l’air, avant de soudainement se diriger vers eux pour les confronter.
Il tenait alors «un objet blanc dépassant du bas de sa main droite», selon un communiqué de la police. Initialement «pris pour un couteau», l’objet «s’est avéré plus tard être une fourchette en plastique».
Il tente de s’emparer d’un fusil
La vidéo montre la mêlée entre les policiers et Jason Maccani, dans un couloir étroit. Le suspect tente de s’emparer d’un fusil de chasse tenu par une policière. Un de ses collègues a alors fait feu avec des balles réelles, selon le communiqué, après que d’autres agents ont utilisé des armes non létales. Transporté à l’hôpital, Jason Maccani est décédé de ses blessures.
La police avait initialement été appelée par une personne qui dénonçait un homme suspect, «armé d’un bâton» et «menaçant les employés» du bâtiment, selon le communiqué. Une description exagérée, selon les premiers éléments de l’enquête.
«Il semble à ce stade que la personne qui nous a appelés a délibérément déformé les informations dans le but d’inciter le service à réagir plus rapidement», avait expliqué Michel Moore, le chef de la police, la semaine dernière.