Election du Conseil fédéral en direct: Notre nouveau conseiller fédéral s’appelle Beat Jans

Nous mettons donc maintenant un terme à ce suivi en direct de l’élection du Conseil fédéral. Viola Amherd vient d’être élue présidente pour l’année 2024 et l’élection de Karin Keller-Sutter à la vice-présidence est à bout touchant.

Le nouveau Conseil fédéral prendra ses fonctions officiellement le 1ᵉʳ janvier 2024. D’ici là, les élus devront procéder à la répartition des départements. Celle-ci sera communiquée ultérieurement.

Un grand merci à toutes et à tous d’avoir été aussi nombreux à nous avoir suivis tout au long de la matinée. Nous vous souhaitons un après-midi pluvieux mais si possible radieux.

Les six conseillers fédéraux réélus, le nouveau conseiller fédéral et le nouveau chancelier sont réapparus devant les parlementaires afin de prêter serment. Les élus peuvent choisir entre «jurer devant Dieu tout-puissant» d’observer la Constitution et lever le bras et faire le signe avec trois doigts ou «promettre» de le faire en plaçant leur main sur le coeur. Petit indice: le choix des élus trahit, apparemment, leur orientation politique. Observez bien qui fait quoi.

Jon Pult, arrivé troisième dans l’élection du successeur d’Alain Berset, nous donne ses premières réactions.

Le nouveau chancelier de la Confédération a été élu après deux tours. C’est le candidat Viktor Rossi, membre des Vert’libéraux, qui a été élu par 135 voix contre 103 au candidat de l’UDC Gabriel Lüchinger.

Beat Jans arrive dans la salle où l’attendent ses nouveaux collègues du Conseil fédéral. Il est salué chaleureusement par son prédecesseur, Alain Berset.

Alors que tous les regards se sont détournés de la salle du Conseil national pour suivre les pas de Beat Jans, escorté par le vice-chancelier André Simonazzi, les choses continuent pour les parlementaires. Il faut maintenant voter pour le nouveau chancelier de la Confédération. Nous en reparlerons plus tard.

Le nouveau conseiller fédéral vient de terminer son discours. Il va désormais être accueilli par ses nouveaux collègues, qui doivent arriver tout soudain. On vous envoie la photo dès qu’on la reçoit.

Comme à l’accoutumée, le nouvel élu s’essaie à l’exercice du discours multilingue. Il introduit son discours en allemand, puis en français, puis en italien, puis en romanche. «Mon objectif sera toujours le bien être de notre chef, à savoir de notre population», dit-il.

Le nouveau conseiller fédéral est attendu dans la salle du Conseil national afin d’accepter officiellement son élection.

C’est terminé. Beat Jans a été élu au troisième tour avec 134 voix.

Daniel Jositsch a obtenu 68 voix, Jon Pult 43.

Un peu de patience avant d’aller manger! Les bulletins du troisième tour sont en train d’être dépouillés. Dans environ dix minutes, on aura les résultats et on s’attend à une élection de Beat Jans. À moins que tous les élus restent sur la même position que lors du deuxième tour.

Toujours pas d’élection au 2e tour. Voici les résultats:

1. Beat Jans, 112 voix

2. Daniel Jositsch, 70 voix

3. Jon Pult, 54 voix

La majorité absolue était fixée à 124 voix. Cela veut dire qu’il n’a manqué que 12 voix à Beat Jans pour passer lors de ce tour. On peut dire que ça sent bon pour lui.

Place aux résultats du 2e tour!

Notre journaliste à Berne est allée récolter l’analyse de Pascal Broulis (PLR/VD), nouvel élu au Conseil des États. Selon lui, l’UDC a voté Daniel Jositsch et les Verts ont voté pour Gerhard Andrey, mais tout ce petit monde devrait se rabattre sur un des deux candidats officiels pour le deuxième tour.

Selon le conseiller national Emmanuel Amoos (PS/VS), il faudra encore deux tour mais les choses devraient assez vite rentrer dans l’ordre.

La co-présidente du groupe socialiste Samira Marti est venue tenir un petit discours après l’annonce des résultats. Elle était agacée: plus de 60 élus de droite ont voté pour un socialiste qui n’était pas un candidat officiel, Daniel Jositsch, considéré comme plus à droite que les deux candidats du ticket Jon Pult et Beat Jans.

Reste à voir si les élus de droite qui ont manigancé cette petite manoeuvre vont se remettre dans le rang ou maintenir leur choix pour Daniel Jositsch au deuxième tour.

Personne n’est élu au premier tour. Le Bâlois Beat Jans arrive en tête avec 89 voix. Surprise: Daniel Jositsch, qui n’a pas été retenu par le PS, a obtenu 63 voix. Jon Pult finit troisième et en a obtenu 49. Il en fallait 122 pour être élu dès le premier tour (majorité absolue) et donc on en était loin. Gerhard Andrey a obtenu 30 voix.

1. Beat Jans, 89 voix

2. Daniel Jositsch, 63 voix

3. Jon Pult, 49 voix

4. Gerhard Andrey, 30 voix

Enfin un tant soit peu de suspense: les scrutateurs viennent délivrer les résultats au président du Conseil national.

Le chef du groupe PLR Damien Cottier réagit à la réélection du conseiller fédéral de son parti Ignazio Cassis.

Les élus sont en train de rendre leurs bulletins. Plusieurs issues sont possibles: soit un des deux candidats socialistes est élu dès le premier tour, soit aucun ne franchit le cap de la majorité absolue parce que des voies se dispersent vers d’autres candidats. À ce moment là, on repartirait pour un tour.

Et ça peut continuer un moment. Par contre, dès le troisième tour, seuls les candidats qui ont reçu des voix lors des deux premiers restent en lice et à chaque tour, celui ou celle qui a le moins bon score est éliminé. Et à la fin, il n’en restera qu’un.

Pas de souci non plus pour Élisabeth Baume-Schneider. La Jurassienne a été réélue en obtenant 151 voix, même si c’est le moins bon score de la matinée. À noter que les Verts ont donné 23 voix à Gerhard Andrey plutôt que de réélire la socialiste. Enfin, Eva Herzog, la socialiste bâloise qui avait raté son élection l’an dernier, a reçu 15 voix.

On va désormais pouvoir passer à la seule élection à l’issue incertaine: qui de Jon Pult ou Beat Jans sera le socialiste qui remplacera Alain Berset.

La conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD) se mue en photographe pour une équipe TV qui vient de l’interviewer. On n’a pas spécialement l’impression que, dans les couloirs, la tension monte avant l’élection du successeur d’Alain Berset.

Albert Rösti, une réélection qui passe crème, elle aussi. Le Bernois, au Conseil fédéral depuis le 1ᵉʳ janvier de cette année, a obtenu 189 voix. Selon toute vraisemblance, c’est donc Guy Parlemin qui aura réussi le meilleur score de la journée.

Alors que c’est au tour d’Albert Rösti d’être soumis à une réélection, une réaction de Charles Juillard (C/JU), satisfait de l’élection de la Valaisanne Viola Amherd.

Pas de souci non plus pour Karin Keller-Sutter. La PLR, à la tête des finances de la Confédération, a obtenu 176 voix sur les 224 exprimées, un petit peu mieux qu’Ignazio Cassis. Le PLR conserve donc bel et bien ses deux sièges au Conseil fédéral. Le Vert Gerhard Andrey a obtenu 15 voix lors de cette élection.