Hockey sur glace: Bienne - GE Servette: trois questions avant l’acte II

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Hockey sur glaceBienne - GE Servette: trois questions avant l’acte II

La première manche de la finale des play-off de National League a été indécise. Les Aigles feront-ils le break ou alors les Seelandais égaliseront-ils dimanche soir (20 h)?

Ruben Steiger
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Ruben Steiger
Qui de Linus Omark ou Harri Säteri va remporter le deuxième duel?

Qui de Linus Omark ou Harri Säteri va remporter le deuxième duel?

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Ce dimanche soir à la Tissot Arena de Bienne aura lieu le deuxième acte de la finale des play-off de National League entre les Seelandais et GE Servette. Les Aigles se sont adjugé la première manche grâce à une courte victoire acquise aux Vernets (2-1). Un succès mérité sur l’ensemble de la partie, même si le premier point aurait aussi pu tomber dans la poche des Biennois.

Le second duel s’annonce tout aussi indécis que le premier. À quelques heures du lâcher de puck, plusieurs questions se posent.

Le GSHC réussira-t-il son match?

La question peut paraître un brin exagérée, mais les faits sont là. Tant en quart contre Lugano qu’en demi-finale contre Zoug, les Grenat ont livré leur plus mauvaise prestation de la série lors de l’acte II. «On doit apprendre de ces deux premiers tours afin d’éviter ce scénario, glisse Arnaud Jacquemet, défenseur de GE Servette. Néanmoins, chaque match possède sa propre histoire. On va aller à Bienne pour gagner en imposant notre jeu et nos qualités.»

«On devra faire le dos rond en début de match, ou alors mettre nous l’épaule devant en premier.»

Arnaud Jacquemet, défenseur de GE Servette.

Les Seelandais, à l’aise à domicile durant ces play-off, risquent d’entrer très fort dans la partie. D’une part car ils doivent égaliser dans la série, mais aussi en raison du fort soutien populaire. «Les fans biennois attendent ce moment depuis longtemps et l’ambiance s’annonce super, prévoit Arnaud Jacquemet. On devra faire le dos rond en début de match, ou alors mettre nous l’épaule devant en premier.»

Bienne sera-t-il plus discipliné?

Vendredi soir, la réussite décisive a été inscrite par l’inévitable Teemu Hartikainen en power-play. Pourtant, le jeu de puissance genevois n’a de loin pas excellé. Un constat applicable depuis le début des play-off. Les Aigles ont dû attendre leur quatrième opportunité de la soirée pour faire trembler les filets.

Si le GSHC a bénéficié d’autant de possibilités, c’est parce que son adversaire a été particulièrement indiscipliné, écopant de pénalités évitables. Et, à force de jouer avec le feu, la sentence est tombée. Dans le même temps, les Servettiens ont fait preuve d’une grande discipline avec seulement deux punitions concédées.

Face à une équipe aussi talentueuse, Bienne ne peut pas se permettre d’offrir autant d’avantages numériques. Car, bien que le taux d’efficacité en power-play des Aigles soit inférieur à celui affiché en saison régulière, Teemu Hartikainen et ses coéquipiers trouvent toujours des solutions pour se montrer menaçants devant la cage adverse.

Le jeu de transition biennois fera-t-il la différence?

Par intermittence lors de l’acte I, Bienne a mis GE Servette dans ses petits patins défensivement. Et cela grâce à l’une de ses principales forces: son jeu de transition très rapide. Durant les vingt minutes initiales, les Aigles se sont fait prendre dans leur dos à plusieurs reprises avant de rectifier le tir dès la deuxième période.

«La clé dans cette série consiste à les empêcher de jouer avec de la vitesse.»

Jan Cadieux, entraîneur de GE Servette.

«Dès cet instant, on est allés les presser beaucoup plus haut afin de les empêcher d’effectuer leurs longues relances», explique Arnaud Jacquemet. «La clé dans cette série consiste à les empêcher de jouer avec de la vitesse, confirme Jan Cadieux. Pour ce faire, il faut aussi être compact en zone neutre et les forcer à jouer sur les extérieurs.»

C’est justement sur une séquence de jeu rapide que les Seelandais ont réduit le score en fin de partie. «Leurs défenseurs sont devenus plus actifs. Löov ou Rathgeb remontaient le puck sans faire de passes et prenaient de la vitesse avec les attaquants et on a eu du mal à les contrer», analyse Arnaud Jacquemet.

Les deux formations sont averties, la possession du puck s’érige comme l’élément central de cette finale. Qui va en prendre le contrôle? Réponse ce dimanche soir dès 20 h dans une Tissot Arena à guichets fermés.

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