Afrique du Sud: l’explosion d’un camion-citerne fait neuf morts

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Afrique du SudL’explosion d’un camion-citerne près de Johannesburg fait 10 morts

Le véhicule rempli de gaz s’est retrouvé coincé sous un pont, samedi, lorsque la déflagration s’est produite. Il y a 10 morts et 40 blessés, dont 19 dans un état grave.

Selon les premières constatations, le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer sous ce pont.

Selon les premières constatations, le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer sous ce pont.

REUTERS

Dix personnes sont mortes et quarante autres blessées dans l’explosion d’un camion-citerne de gaz à Boksburg, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Johannesburg, en Afrique du Sud, a-t-on appris samedi auprès des services d’urgence. Tôt le matin, le camion s’est retrouvé coincé sous un pont, à proximité d’un hôpital et d’habitations, lorsque le drame s’est produit.

«Nous avons reçu un appel vers 7 h 50. Les pompiers sont partis pour éteindre un début d’incendie. Malheureusement, le camion a ensuite explosé», a précisé William Ntladi, porte-parole des services d’urgence de cette zone. Des vidéos amateurs circulant sur les réseaux sociaux montrent l’explosion d’une énorme boule de feu sous le pont.

Rempli de GPL

Le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer à cet endroit. Il était rempli de 60’000 litres de gaz GPL, utilisé notamment pour les fours et cuisinières, et arrivait du sud-est du pays, a ajouté le porte-parole, précisant que son conducteur blessé a été hospitalisé.

Sur les 40 blessés, 19 sont dans un état grave, 15 autres sont sérieusement touchés mais dans un état stable tandis que six pompiers ont été légèrement blessés, a précisé le porte-parole.

«Immense secousse»

Jean Marie Booysen a entendu une explosion au petit matin. «Il y a eu une immense secousse. J’ai grandi ici donc immédiatement je me suis dit «Ce n’est pas lié à l’activité minière». C’est plutôt du 6,5 sur l’échelle de Richter. C’est une journée bien triste pour notre petite banlieue», a-t-elle confié, à quelques pas de la police scientifique qui ratissait la scène du désastre. «Je suis montée à l’étage et j’ai vu d’immenses flammes. J’ai pensé qu’une maison brûlait. J’ai appelé les pompiers, ils m’ont assuré être déjà en route», a-t-elle ajouté.

Ensuite, les mauvaises nouvelles se sont succédé dans la matinée. «De l’autre côté de la route, il y a deux enfants, une adolescente de 16 ans et un jeune homme de 25 ans qui venait tondre mon gazon» régulièrement. «Ils ne sont plus là, ils sont morts» tous les deux.

(AFP)

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