Golf - Un European Masters plus indécis que jamais

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GolfUn European Masters plus indécis que jamais

Au terme du troisième tour, on trouve cinq joueurs en un coup aux avant-postes, à Crans-Montana. La journée a été compliquée pour les Suisses.

Jérôme Reynard Crans-Montana
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Jérôme Reynard Crans-Montana
La journée de samedi a été compliquée pour les Suisses, à Crans-Montana.

La journée de samedi a été compliquée pour les Suisses, à Crans-Montana.

Andy Mueller/freshfocus

La partie des leaders a connu des difficultés, samedi, lors du troisième tour de l’Omega European Masters. L’Anglais Andy Sullivan (+3), le Sud-Africain Dean Burmester (+3) et le Belge Thomas Detry (+4) ont tous joué au-dessus du par et ainsi abandonné les avant-postes.

Dans des conditions délicates (positions de drapeaux ardues, vent, froid, puis même pluie), certains ont toutefois su tirer leur épingle du jeu, à l’instar de l’Américain Sean Crocker, auteur de la meilleure carte du jour (64, -6) et nouveau leader aux côtés de l’Italien Renato Paratore (-10 au total).

Avant le dernier tour de dimanche, les deux hommes comptent un coup d’avance sur un trio composé de deux Anglais - Matthew Jordan et Ross McGowan - et d’un Espagnol (Jorge Campillo). Derrière, ils sont encore trois en embuscade à -8 et six à -7. Ça promet.

De Sousa a voulu trop bien faire

Chez les Suisses, la journée a également été difficile, conclue sur un score de 75 (+5) tant pour le Genevois Raphaël de Sousa (70e, +4 au total) que pour l’amateur zurichois Ronan Kleu (65e, +3 au total). «Je n’ai pas eu l’attitude adéquate, expliquait le Romand. J’ai voulu trop bien faire. C’est mon côté perfectionniste qui est ressorti et qui m’a joué des tours. Les positions de drapeaux étaient compliquées, j’ai raté des coups au mauvais endroit et je l’ai payé cash. Peut-être aussi qu’il y avait un peu de fatigue, physique comme mentale. À moi de récupérer en vue de dimanche, désormais.»

Raphaël de Sousa tentera de terminer en beauté une semaine qu’il ne risque pas d’oublier, lui qui n’avait auparavant jamais franchi le cut de l’European Masters en douze participations. «C’est un accomplissement et ça fait plaisir d’être là le week-end. Il y a du monde, des proches qui suivent ma partie. Ça donne vraiment envie de montrer de quoi je suis capable. Il faut juste trouver le bon équilibre au niveau de l’attitude.»

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