Tennis: Avec Taylor Fritz, le Geneva Open s’offre un deuxième top 10

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TennisAvec Taylor Fritz, le Geneva Open s’offre un deuxième top 10

Le demi-finaliste du dernier Masters rejoint Casper Ruud en tête d’affiche du prochain Gonet Geneva Open. L’Américain reste sur une demi-finale à Monte-Carlo.

Mathieu Aeschmann
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Mathieu Aeschmann
Taylor Fritz a réussi son entame de saison sur terre battue en atteignant les demi-finales à Monte-Carlo.

Taylor Fritz a réussi son entame de saison sur terre battue en atteignant les demi-finales à Monte-Carlo. 

AFP

À un mois des premiers échanges, le Gonet Geneva Open complète son affiche. Le tournoi ATP 250 du parc des Eaux-Vives s’est assuré la participation d’un deuxième top 10, l’Américain Taylor Fritz (10e), demi-finaliste du dernier Masters. Avec le double tenant du titre Casper Ruud (3e), la moitié du dernier carré de Turin sera donc présente à Genève, ce qui constitue une jolie marque de prestige.

Adolescent prodige (il faisait son entrée dans le top 100 à seulement 18 ans), Taylor Fritz a vu sa carrière prendre une autre dimension au printemps dernier. Son titre à Indian Wells, contre Rafael Nadal (blessé), et malgré une grosse entorse à la cheville (son staff ne voulait pas qu’il joue), a fait office de déclic. Plus solide à l’échange, plus complet dans son jeu vers l’avant, le Californien apparaît désormais comme l’un des aspirants sérieux à un titre du Grand Chelem.

Bientôt son heure?

Pour y parvenir, Taylor Fritz doit encore casser quelques barrières – mentales? physiques? – sur la durée des cinq manches. Son meilleur résultat en Majeur reste en effet un quart de finale traumatisant à Wimbledon, face à un Rafael Nadal diminué mais déterminé qui l’avait laissé un peu perdu au milieu du Centre Court (défaite en cinq manches). C’était il y a neuf mois. Et depuis, l’Américain semble avoir mûri. Comme si à 25 ans, son heure allait bientôt arriver.

Après Isner, Johnson, Querrey, Tiafoe ou Paul, Taylor Fritz reprendra donc en mai le flambeau de la déjà longue tradition des «Américains à Genève». Il y étalera son tennis explosif et spectaculaire; notamment cette immense gifle en coup droit dont la simplicité technique lui permet de générer énormément de puissance naturelle. Le genre d’armes qui peut devenir un cauchemar pour les spécialistes de la terre battue. Stefanos Tsitsipas peut en témoigner, balayé la semaine dernière en quarts de finale de Monte-Carlo (avec un petit «trash-talk» sur la caméra en prime). L’Américain est en forme, le public genevois peut se frotter les mains.

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